Je crois qu'il profita, pour son évasion, d'une migration d'oiseaux sauvages. Au matin du départ il mit sa planète en ordre. Au matin du départ il mit sa planète bien en ordre. Mais, comme il disait : « On ne sais jamais ! » Le petit prince arracha aussi, avec un peu de mélancolie, les dernières pousses de baobabs. Mais tous ces travaux familiers lui parurent, ce matin-là, extrêmement doux. Et, quand il arrosa une dernière fois la fleur, et se prépara à la mettre à l'abri sous son globe, il se découvrit l'envie de pleurer. -- Adieu, dit-il à la fleur. -- J'ai été sotte, lui dit-elle enfin. -- Je ne suis pas si enrhumée que ça... -- Mais les bêtes... Sinon qui me rendra visite ? Il s'en va. Il s'en va pour de bon. Vous vous en allez pour de bon. Il ne s'en va pas pour de bon. Va-t'en. allez-vous-en. gardez-vous-en. Va-t'en de cette pièce. Va-t'en de là. Va-t'en pour de bon. Ne vous en allez pas pour de bon. Vous vous en gardez. Vous devez vous en garder. Gardez-vous-en. Gardez-vous en. En fait, si l'accompagnement à la scolarité a vu le jour il y a maintenant une dizaine d'années, à Saint-Brieuc, c'est à la demande des familles et en étroite relation avec le corps enseignant. Tu seras loin, toi. Tu seras loin toi. Puis elle ajouta : -- Ne traîne pas comme ça, c'est agaçant. Il se trouvait dans la région des astéroïdes 325, 326, 327, 328, 329 et 330. Il commence donc par les visiter. Il commence par le début. Il travailla pour chercher une occupation. Il travailla pour chercher une occupation et pour s'instruire. Il commença donc par les visiter pour y chercher une occupation et pour s'instruire. Le roi siégeait, habillé de pourpre et d'hermine. Le roi siégeait habillé de pourpre et d'hermine. Le roi siégeait, habillé de pourpre. Le roi siégeait habillé de pourpre. Le roi siégeait, habillé d'hermine. Le roi siégeait habillé d'hermine. Le roi siégeait, habillé de pourpre et d'hermine, sur un trône très simple et cependant majestueux. Et le petit prince se demanda comment partir ? Et le petit prince se demanda : qu'ai-je vu ? Et le petit prince se demanda : « Comment peut-il me connaître puisqu'il ne m'a encore jamais vu ? » Il demanda quelle est la solution. -- Approche-toi que je te voie mieux, lui dit le roi qui était tout fier d'être enfin roi pour quelqu'un. Il cherche où s'asseoir. Où s'asseoir. Le petit prince chercha des yeux où s'asseoir, mais la planète était toute encombrée par le magnifique manteau d'hermine. Il resta donc debout. Il resta donc debout, et, comme il était fatigué, il bâilla. -- Alors, lui dit le roi, je t'ordonne de bâiller. Je n'ai vu personne bâiller depuis des années. Alors je... je t'ordonne tantôt de bâiller et tantôt de... « Si j'ordonnais, disait-il couramment, si j'ordonnais à un général de se changer en oiseau de mer, et si le général n'obéissait pas, ce ne serait pas la faute du général. Ce serait ma faute. » Se demanda le petit prince. Ne se demanda pas le petit prince. Ne s'enquit pas le petit prince. s'enquit timidement le petit prince. -- Je t'ordonne de m'interroger, se hâta de dire le roi. -- Sur tout, répondit le roi, avec une grande simplicité. -- Sur tout ? Sur tout ? Sur tout, répondit le roi. Le roi d'un geste discret désigna sa planète, les autres planètes et les étoiles. -- Et les étoiles vous obéissent ? -- Bien sûr, lui dit le roi. Il assiste, non pas à quarante-quatre, mais à soixante-douze couchers de soleil. S'il l'avait détendu lui-même, il aurait pu assister, non pas à quarante-quatre, mais à soixante-douze, ou même à cent, ou même à deux cents couchers de soleil dans la même journée, sans avoir jamais à tirer sa chaise ! Il vole quelque chose à quelqu'un. Si j'ordonnais à un général de voler une fleur à l'autre. Si j'ordonnais à un général de voler une fleur à l'autre à la façon d'un papillon. Si je suis trop fatigué ou si je suis en retard je n'irais pas à la réception. -- Si j'ordonnais à un général de voler une fleur à l'autre à la façon d'un papillon, ou d'écrire une tragédie, ou de se changer en oiseau de mer, et si le général n'exécutait pas l'ordre reçu, qui, de lui ou de moi, serait dans son tort ? -- Ce serait vous, dit fermement le petit prince. -- Exact. L'autorité repose d'abord sur la raison. Si tu ordonnes à ton peuple d'aller se jeter à la mer, il fera la révolution. -- Alors mon coucher de soleil ? rappela le petit prince qui jamais n'oubliait une question une fois qu'il l'avait posée. lui répondit le roi, qui consulta d'abord un gros calendrier. Le jour que je voudrais, lui répondit le roi, qui consulta d'abord un gros calendrier. lui répondit le roi, qui consulta d'abord un gros calendrier, hem ! Le roi pouvait-il régner ? Le roi pouvait-il bien régner ? Sur quoi le roi pouvait-il bien régner ? -- hem ! hem ! ce sera, vers... vers... Et puis il s'ennuyait déjà un peu : -- Je n'ai plus rien à faire ici, dit-il au roi. -- De... de la justice ! -- Tu te jugeras donc toi-même, lui répondit le roi. Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui. Il est bien plus difficile de soi-même se juger. Il est bien plus difficile de se juger. Il est bien plus difficile de soi-même juger. Il est bien plus difficile de juger soi-même. Il est bien plus difficile de juger autrui. Il est bien plus difficile de juger autrui que de juger soi-même. Si tu réussis à bien te juger, c'est que tu es un véritable sage. Moi, dit le petit prince, je puis juger. -- Moi, dit le petit prince, je puis me juger moi-même n'importe où. hem ! dit le roi, je crois bien que sur ma planète il y a quelque part un vieux rat. Tu le condamneras à mort de temps en temps. Il en a un. Il en a qu'un. Il y en a un. Il y en a qu'un. Il n'y en a qu'un. -- Je te fais mon ambassadeur, se hâta alors de crier le roi. Je tremble se dit le petit prince. Je tremblerai s'était dit le petit prince. « Les grandes personnes sont bien étranges », se dit le petit prince, en lui même, durant son voyage. je t'ordonne tantôt de bâiller et tantôt de bâiller. je t'ordonne tantôt de bâiller, tantôt de bâiller, tantôt de bâiller et tantôt de bâiller. je t'ordonne tantôt de bâiller, tantôt de bâiller, et tantôt de ... La seconde planète était habitée par un vaniteux. Tu es vaniteux s'écria le petit prince. Tu es vaniteux s'était écrié le petit prince. Tu es vaniteux se demanda le petit prince. Tu es vaniteux s'était demandé le petit prince. Voilà la visite d'un admirateur ! -- Ah ! ah ! Voilà la visite d'un admirateur, s'écria de loin le vaniteux dès qu'il aperçut le petit prince. Voilà la visite d'un admirateur, s'écria de loin le vaniteux. Le petit prince. CHAPITRE 11. La seconde planète était habitée par un vaniteux : -- Ah ! ah ! Voilà la visite d'un admirateur ! s'écria de loin le vaniteux dès qu'il aperçut le petit prince. Car, pour les vaniteux, les autres hommes sont des admirateurs. -- Bonjour, dit le petit prince. -- Ah oui ? dit le petit prince qui ne comprit pas. Frappe tes mains l'une contre l'autre. -- Frappe tes mains l'une contre l'autre, conseilla donc le vaniteux. Malheureusement il ne passe jamais personne par ici. Le vaniteux salua modestement en soulevant son chapeau. -- Ça c'est plus amusant que la visite au roi. Le petit prince se dit que ça c'est plus amusant que la visite au roi. -- Ça c'est plus amusant que la visite au roi, se dit en lui même le petit prince. Et il recommença de frapper ses mains l'une contre l'autre. Que faut-il faire pour que le chapeau tombe ? Que faut-il faire ? Que faire ? Pour que le chapeau tombe, que faire ? Pour que le chapeau tombe, que faut-il faire ? Pour que le chapeau tombe, que faut-il faire, demanda-t-il ? Pour que le chapeau tombe, demanda-t-il, que faut-il faire ? Après cinq minutes d'exercice le petit prince se fatigua de la monotonie du jeu : -- Et, pour que le chapeau tombe, demanda-t-il, que faut-il faire ? Mais le vaniteux ne l'entendit pas. -- Qu'est-ce que signifie admirer ? -- Admirer signifie reconnaître que je suis l'homme le plus beau, le mieux habillé, le plus riche et le plus intelligent de la planète. Admire-moi quand même ! Qui cela peut-il intéresser ? Qui cela peut-il bien intéresser ? En quoi cela peut-il bien intéresser ? En quoi cela peut-il intéresser ? Au quotidien, lors des séances hebdomadaires d'une heure environ, animatrices et bénévoles, nous apprenons aux enfants à se poser. On trouve souvent tout sauf ce qu'il faut, expliquait, la semaine dernière, depuis le centre social du Point-du-Jour, Geneviève Meudal, conseillère économique, sociale et familiale. -- Je t'admire, dit le petit prince, en haussant un peu les épaules. -- Je t'admire, dit le petit prince, en haussant un peu les épaules, mais en quoi cela peut-il bien t'intéresser ? J'étais à vingt mètres du mur et je ne voyais toujours rien. Je ne compris pas sa réponse mais je me tus. Le géographe soudain s'émut. Puis il s'épongea le front avec un mouchoir à carreaux rouges. Alors elle avait forcé sa toux pour lui infliger quand même des remords. La septième planète fut donc la Terre. Il secouait au vent des cheveux tout dorés. C'était une fleur tellement orgueilleuse. Et le petit prince s'en fut. Les grandes personnes disent des mensonges, se dit le petit prince. Les grandes personnes changent, se dit-il. « Les grandes personnes sont décidément bien bizarres », se dit-il simplement en lui-même durant son voyage. Que faire ? dit-il au buveur. Que fais-tu là ? dit-il au buveur. Que fais-tu là ? dit-il au buveur, qu'il trouva installé. Que fais-tu là ? dit-il au buveur, qu'il trouva installé en silence devant une collection de bouteilles vides et de bouteilles pleines. Cette visite fut très courte mais elle plongea le petit prince dans une grande mélancolie : -- Que fais-tu là ? dit-il au buveur, qu'il trouva installé en silence devant une collection de bouteilles vides et une collection de bouteilles pleines. -- Pour oublier quoi ? s'enquit le petit prince qui déjà le plaignait. Et le petit prince s'en fut, perplexe. -- Ah ! ah ! Voilà la visite d'un admirateur, s'écria de loin le vaniteux.