http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Mariano-Rajoy-impliqu--scandale-de-corruption--19130518

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Mariano Rajoy impliqué scandale de corruption?

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Des informations publiées à la Une du quotidien «El Pais» resserrent l'étau autour des plus hauts dirigeants du pays. 

texte: 

Jusqu'ici épargné, le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, est apparu jeudi dans un scandale de corruption. Jeudi, le scandale politique qui couvait depuis le 18 janvier a rebondi avec la publication par le journal de centre-gauche «El Pais» de photos de comptes manuscrits prétendument établis par les trésoriers du PP entre 1990 et 2008. Sur le tableau surligné en jaune figurent pour la première fois comme bénéficiaires de «supposés paiements» certains des principaux responsables du parti: Mariano Rajoy lui-même, mais aussi Maria Dolores de Cospedal, actuelle numéro deux du PP, ou Rodrigo Rato, l'ex-président de Bankia.

Démenti immédiat

«Parmi les bénéficiaires de ces fonds, selon la comptabilité de Barcenas (Luis Barcenas, ancien trésorier du PP, ndlr), figure depuis 1997 Mariano Rajoy, président du gouvernement et du parti, avec toujours les mêmes sommes recensées (en paiements trimestriels ou semestriels) pour un total de 25'200 euros par an», écrit le journal.

Ces révélations sur une présumée comptabilité occulte qui aurait bénéficié à ses plus hauts responsables ont suscité un démenti immédiat du Parti populaire que préside Mariano Rajoy depuis 2004.

Cette formation de droite, revenu au pouvoir fin 2011 en Espagne, n'a cessé de démentir que ses dirigeants aient pu toucher des salaires non-déclarés versés par des entreprises privées, répondant aux informations publiées le 18 janvier déjà par «El Mundo».

Malaise profond

Mais dans le pays soumis à une rigueur historique, miné par un chômage record frappant 26% des actifs, elles jettent un peu plus le soupçon sur des responsables politiques déjà confrontés à une grave perte de crédibilité.

Le malaise est d'autant plus profond que les affaires de corruption qui se multiplient en Espagne ébranlent jusqu'aux plus hauts symboles de l'Etat. La monarchie elle-même est touchée avec la mise en cause par la justice du gendre du roi Juan Carlos, Iñaki Urdangarin, et, tout récemment, du secrétaire des infantes Cristina et Elena, les deux filles du souverain, Carlos Garcia Revenga.

(ats)

http://www.challenges.fr/monde/20130131.REU6290/mariano-rajoy-dement-l-existence-d-une-caisse-noire-au-pp.html

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Mariano Rajoy dément l'existence d'une "caisse noire" au PP 

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par Fiona Ortiz

MADRID (Reuters) - Le président du gouvernement, Mariano Rajoy, et d'autres responsables du Parti populaire (PP) au pouvoir en Espagne ont démenti jeudi avoir bénéficié de versements d'argent illégaux de la part de leur formation, après la publication par le journal El Pais de relevés de comptes les mettant en cause.

L'affaire Barcenas, du nom d'un ancien trésorier du PP, a été révélée il y a une dizaine de jours par le journal El Mundo, qui a rapporté que des responsables du parti avaient reçu pendant des années jusqu'à 15.000 euros mensuels de "compléments de salaire", issus de sommes versées par des entreprises.

Les versements consistaient surtout en commissions remises par des sociétés de bâtiment et travaux publics, dont certaines ont bénéficié de contrats publics et d'autres ont été employées de manière privée par le PP, à l'époque de l'essor du marché immobilier espagnol dans les années 2000.

El Pais a publié mercredi des relevés de compte manuscrits, qui auraient été rédigés sur une période de vingt ans par deux trésoriers, dont Luis Barcenas, remercié par le PP en 2009 en raison de son implication dans une affaire de financement illégal.

L'enquête que mène la justice espagnole sur Luis Barcenas, dans le cadre de cette affaire, a permis d'établir que jusqu'à 22 millions d'euros avaient transité sur un compte suisse de l'ancien trésorier du PP.

Le juge Pablo Ruz, qui instruit le dossier pour la Cour suprême, envisage désormais de demander au parquet d'enquêter sur les nouvelles allégations d'El Mundo et d' El Pais, ont rapporté à Reuters des sources proches de la magistrature.

RAJOY DÉMENT

Les comptes publiés mercredi par El Pais font état de versements réguliers à Mariano Rajoy, qui aurait reçu 25.200 euros annuels pendant onze ans, et à d'autres membres du PP. El Mundo ne mettait pas en cause les cadres actuels du parti.

Parmi les entreprises de BTP citées par El Pais, figurent les groupes FCC et OHL, ce dernier par l'intermédiaire de son président, Juan Miguel Villar Mir.

Une porte-parole du cabinet de Mariano Rajoy a déclaré jeudi que le président du gouvernement maintenait ne s'être jamais conduit de manière répréhensible. Mariano Rajoy a annoncé la semaine dernière que le parti demanderait un audit extérieur sur ses comptes.

"Le Parti populaire n'a qu'une seule comptabilité, qui est claire, transparente et soumise à la Cour des comptes", a déclaré de son côté Maria Dolores de Cospedal, secrétaire générale du PP, aussi mise en cause par El Pais.

Le quotidien cite également comme bénéficiaire Rodrigo Rato, ancien directeur du Fonds monétaire international, qui n'a pas souhaité faire de commentaire.

El Pais précise que cette pratique n'était pas forcément illégale, à condition que les bénéficiaires aient déclaré au fisc les sommes reçues. La loi espagnole autorisait à l'époque les dons anonymes aux partis politiques, même s'ils auraient dû être mentionnés dans la comptabilité officielle du parti.

L'affaire entache cependant la popularité du PP, en suggérant l'existence d'une "caisse noire" au moment où le gouvernement de Mariano Rajoy mène une politique d'austérité dans un pays plongé dans la récession et confronté au taux de chômage le plus élevé de l'Union européenne.

"On dirait des pots-de-vin, la nature des documents est accablante s'ils sont vrais", reconnaît une source au PP.

Selon un sondage récemment effectué par l'institut Metroscopia, 96% des Espagnols pensent que la corruption est répandue au sein de leur classe politique.

Avec Jose Elias Rodriguez, Blanca Rodriguez et Iciar Reinlein, Julien Dury pour le service français, édité par Gilles Trequesser)


http://www.francetvinfo.fr/une-affaire-de-corruption-eclabousse-le-premier-ministre-espagnol_215307.html

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Une affaire de corruption éclabousse le chef du gouvernement espagnol 

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L'affaire pourrait sérieusement ébranler le gouvernement espagnol et son chef, Mariano Rajoy. Certains des principaux responsables du Parti populaire (PP), actuellement au pouvoir en Espagne, auraient perçu de l'argent illégalement entre 1990 et 2008, affirme, jeudi 31 janvier, le quotidien El Pais (en espagnol). Le journal publie, en une, des photos de comptes manuscrits secrets établis par Alvaro Lapuerta et Luis Barcenas, trésoriers du PP entre 1990 et 2009.
Mariano Rajoy aurait reçu 25 200 euros par an

"Depuis 1997, ces manuscrits consignent un système régulier de versements à tous les secrétaires généraux et vice-secrétaires généraux qui ont dirigé le PP", souligne El Pais. Parmi eux figurent l'ancien chef du gouvernement, José Maria Aznar, ainsi que l'actuel, Mariano Rajoy. Chaque année, jusqu'en 2008, Mariano Rajoy aurait ainsi reçu 25 200 euros.

Cette comptabilité secrète n'a aucun lien avec les fonds reçus de l'Etat par le PP au titre de son financement public. Ces comptes parallèles font état de dons privés provenant d'entrepreneurs et de sociétés, notamment du secteur du bâtiment, écrit le journal. Trois de ces entreprises sont par ailleurs déjà mises en cause dans l'affaire Gürtel, un autre scandale de corruption qui éclabousse le PP depuis 2009.
Démenti formel du Parti populaire

"Face aux informations publiées aujourd'hui par le journal El Pais, le Parti populaire insiste sur le fait que les rémunérations des dirigeants et du personnel du parti ont toujours été versées conformément à la légalité et dans le respect de ses devoirs envers les impôts", affirme le PP dans un communiqué.

Le parti rappelle qu'il a lancé "une enquête, interne et externe de ses comptes, dont les résultats seront connus sous peu". Ces enquêtes avaient été ordonnées après des révélations faites le 18 janvier par le journal El Mundo (en espagnol), qui affirmait que des dirigeants avaient reçu pendant vingt ans des salaires non déclarés provenant d'entreprises privées, mais sans mettre en cause Mariano Rajoy.

Francetv info avec AFP


http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Espagne-le-nom-de-Rajoy-fait-surface-dans-un-scandale-de-corruption-_NG_-2013-01-31-905953

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Espagne: le nom de Rajoy fait surface dans un scandale de corruption 

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Jusqu'ici épargné, le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, est apparu jeudi dans un scandale de corruption, par le biais d'informations publiées à la Une du quotidien El Pais qui resserrent en Espagne l'étau autour de ses plus hauts dirigeants.

Ces révélations, sur une présumée comptabilité occulte qui aurait bénéficié à ses principaux responsables, ont suscité un démenti immédiat du Parti populaire, de droite, que préside Mariano Rajoy depuis 2004.

La comptabilité du parti est "claire, unique, transparente et propre, et régulièrement vérifiée par la Cour des Comptes", a réagi Maria Dolores de Cospedal, le numéro deux du PP, démentant "fermement" le contenu des documents.

"Nous n'avons absolument rien à cacher", a-t-elle assuré.

Mais dans un pays soumis à une rigueur historique, miné par un chômage record frappant 26% des actifs, ces nouvelles révélations jettent un peu plus le soupçon sur des responsables politiques déjà confrontés à une grave perte de crédibilité.

Le malaise est d'autant plus profond que les affaires de corruption qui se multiplient en Espagne ébranlent jusqu'aux plus hauts symboles de l'Etat.

La monarchie elle-même est touchée avec la mise en cause par la justice du gendre du roi Juan Carlos, Iñaki Urdangarin, et, tout récemment, du secrétaire des infantes Cristina et Elena, les deux filles du souverain, Carlos Garcia Revenga.

Jeudi, le scandale politique qui couvait depuis le 18 janvier a rebondi avec la publication par le journal de centre gauche El Pais de photos de comptes manuscrits prétendûment établis par les trésoriers du PP entre 1990 et 2008.

Sur le tableau surligné en jaune figurent pour la première fois en tant que bénéficiaires de "supposés paiements" certains des principaux responsables du parti : Mariano Rajoy lui-même, mais aussi Dolores de Cospedal ou Rodrigo Rato, l'ex-président de Bankia.

"Parmi les bénéficiaires de ces fonds, selon la comptabilité de Barcenas (Luis Barcenas, ancien trésorier du PP, ndlr), figure depuis 1997 Mariano Rajoy, président du gouvernement et du parti, avec toujours les mêmes sommes recensées (en paiements trimestriels ou semestriels) pour un total de 25.200 euros par an" pendant onze ans, écrit le journal.

Selon El Pais, les comptes des différents trésoriers font apparaître "une ligne de revenus" correspondant à "des dons faits par des chefs d'entreprise, la majorité provenant du secteur du BTP, et trois d'entre eux mis en cause dans l'affaire Gurtel", une vaste affaire de corruption qui empoisonne le PP depuis 2009.

Le PP, revenu au pouvoir fin 2011 en Espagne, n'a cessé ces dernières semaines de démentir que ses dirigeants aient pu toucher des salaires non-déclarés versés par des entreprises privées, répondant aux premières informations publiées le 18 janvier par El Mundo.

Le journal de centre droit, citant des sources au sein des directions successives du parti, affirmait que Luis Barcenas avait distribué pendant deux décennies des enveloppes contenant entre 5.000 et 15.000 euros à des dirigeants, en complément de leurs émoluments officiels.

Mais, selon El Mundo, Mariano Rajoy n'a jamais touché ces compléments de salaire et avait ordonné de mettre fin à cette pratique en 2009.

Très vite, après la publication des premières informations, le chef du gouvernement a d'ailleurs ordonné que soit réalisée une enquête interne sur les comptes du parti, qui devra être suivie d'une autre confiée à un cabinet d'audit.

"Face aux informations publiées aujourd'hui par le journal El Pais, le Parti populaire insiste sur le fait que les rémunérations des dirigeants et du personnel du parti ont toujours été versées conformément à la légalité et dans le respect de ses devoirs envers les impôts", a assuré jeudi le PP dans un communiqué.

Insuffisant pour l'opposition socialiste, qui demandait à Mariano Rajoy de s'expliquer publiquement.

"Rajoy ne peut continuer à se taire", écrivait le Parti socialiste sur son compte Twitter.

AFP 

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/31/1549571-espagne-le-premier-ministre-soupconne-de-corruption.html

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Espagne. Le Premier ministre soupçonné de corruption 

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Mariano Rajoy, le Premier ministre espagnol, est au coeur d'un scandale de corruption qui toucherait le Parti populaire, actuellement au pouvoir en Espagne.

Jusqu'ici épargné, le chef du gouvernement espagnol est apparu ce jeudi dans ce dossier, par le biais d'informations publiées en Une du quotidien El Pais, resserrant en Espagne l'étau sur ses plus hauts dirigeants. Ces révélations sur une présumée comptabilité occulte qui aurait bénéficié à ses principaux responsables, ont été démenties immédiatement par le Parti populaire (PP), que préside depuis 2004 Mariano Rajoy. La comptabilité du parti est "claire, unique, transparente et propre, et régulièrement vérifiée par la Cour des Comptes", a réagi Maria Dolores de Cospedal, le numéro deux du PP, démentant "fermement" le contenu des documents. "Nous n'avons absolument rien à cacher", a-t-elle assuré.
La monarchie pas épargnée

Mais dans ce pays soumis à une rigueur historique et miné par le chômage, ces nouvelles informations jettent un plu le soupçon sur des responsables politiques déjà confrontés à une grave perte de crédibilité. Le malaise est d'autant plus profond que les affaires de corruption se multiplient en Espgane, ébranlant jusqu'aux plus hauts symboles de l'Etat. La monarchie elle-même n'est pas épargnée. Iñaki Urdangarin, le gendre de Juan Carlos, a été mis en cause par la justice, comme Carlos Garcia Revenga, le secrétaire des infantes Cristina et Elena, les deux filles du souverain.

Jeudi, le scandale politique qui couvait depuis le 18 janvier a éclaté après la publication par le journal de centre gauche El Pais de photos de comptes manuscrits prétendûment établis par les trésoriers du PP entre 1990 et 2008. Sur le tableau surligné en jaune, figurent pour la première fois en tant que bénéficiaires de "supposés paiements" certains des principaux responsables du parti, dont Mariano Rajoy, Dolores de Cospedal et Rodrigo Rato, l'ex-président de Bankia. "Parmi les bénéficiaires de ces fonds, selon la comptabilité de Barcenas (Luis Barcenas, ancien trésorier du PP, ndlr), figure depuis 1997 Mariano Rajoy, président du gouvernement et du parti, avec toujours les mêmes sommes recensées (en paiements trimestriels ou semestriels) pour un total de 25.200 euros par an" pendant onze ans, écrit le journal.
Des dons de chefs d'entreprises du BTP

Selon le quotidien, les comptes des différents trésoriers font apparaître "une ligne de revenus" correspondant à "des dons faits par des chefs d'entreprise, la majorité provenant du secteur du BTP, et trois d'entre eux mis en cause dans l'affaire Gurtel", une vaste affaire de corruption qui empoisonne le PP depuis 2009.

Le PP, revenu au pouvoir en 2009, n'a cessé depuis quelques semaines de démentir que ses dirigeants aient pu toucher des salaires non-déclarés versés par des entreprises privées, répondant aux premières informations publiées le 18 janvier dans El Mundo. Le journal de centre droit, citant des sources au sein des directions successives du parti, affirmait que Luis Barcenas avait distribué pendant deux décennies des enveloppes contenant entre 5 000 et 15 000 euros à des dirigeants, en complément de leurs émoluments officiels. Toutefois, El Mundo affirme que Mariano Rajoy n'a jamais touché ces compléments de salaire. Il avait ordonné l'ordre de mettre fin à ces pratiques en 2009.

Très vite après ces révélations, le chef du gouvernement a d'ailleurs demandé une enquête interne sur les comptes du parti, qui devra être suivie d'une autre confiée à un cabinet d'audit. "Face aux informations publiées aujourd'hui par le journal El Pais, le Parti populaire insiste sur le fait que les rémunérations des dirigeants et du personnel du parti ont toujours été versées conformément à la légalité et dans le respect de ses devoirs envers les impôts", a assuré jeudi le PP dans un communiqué. Insuffisant pour l'opposition socialiste, qui demandait à Mariano Rajoy de s'expliquer publiquement.

avec Agence

http://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2013/01/31/espagne-le-ppe-nie-tout-financement-occulte_1825482_3214.html

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Espagne : le PPE nie tout financement occulte

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Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a démenti jeudi avoir bénéficié de fonds secrets illégaux remis par son parti, après la publication par le journal El Pais de relevés de comptes le mettant en cause, lui et d'autres responsables du Parti populaire (PPE, conservateur).

Le quotidien de centre gauche publie jeudi en une des photos de comptes manuscrits supposément établis par les trésoriers du PPE entre 1990 et 2008, où figurent comme bénéficiaires certains de ses principaux responsables. "Les notes recensent une ligne de revenus" des donations faites par des chefs d'entreprise, la majorité provenant du secteur de la construction et trois d'entre eux mis en cause dans l'affaire Gurtel, une vaste affaire de corruption qui éclabousse le PPE depuis 2009, affirme El Pais.

"Parmi les bénéficiaires de ces fonds, selon la comptabilité de [Luis] Barcenas [ancien trésorier du PPE], figure depuis 1997 Mariano Rajoy, président du gouvernement et du parti, avec toujours les mêmes sommes recensées [en paiements trimestriels ou semestriels] pour un total de 25 200 euros par an", poursuit le journal. "Il n'existe pas de "comptabilité secrète' au Parti populaire", martèle le parti dans un communiqué. Luis Barcenas a été remercié par le PPE en 2009 en raison de son implication dans une affaire de financement illégal. L'enquête que mène la justice espagnole sur Luis Barcenas a révélé qu'un compte suisse de l'ancien trésorier avait vu transiter jusqu'à 22 millions d'euros.

Mariano Rajoy a annoncé la semaine dernière que le parti demanderait un audit extérieur sur ses comptes. De son côté, le PPE rappelle qu'il a lancé "une enquête, interne et externe de ses comptes, dont les résultats seront connus sous peu". Ces enquêtes ont été ordonnées après les premières révélations faites le 18 janvier par le journal de centre droit El Mundo, qui affirmait que des dirigeants avaient reçu pendant vingt ans entre 5 000 et 15 000 euros mensuels de "compléments de salaire" non déclarés provenant d'entreprises privées. Selon le journal, Mariano Rajoy, à la tête du Parti populaire depuis 2004, n'a jamais touché ces compléments de salaire et avait ordonné de mettre fin à cette pratique en 2009.

Lire : Un nouveau scandale entâche le Parti populaire

El Pais précise que cette pratique n'était pas forcément illégale, à condition que les bénéficiaires aient déclaré au fisc les sommes reçues. La loi espagnole autorisait à l'époque les dons anonymes aux partis politiques. L'affaire entache cependant la popularité du parti, en suggérant l'existence d'une caisse secrète au moment où le gouvernement de Mariano Rajoy mène une politique d'austérité face à une profonde récession en Espagne et au taux de chômage le plus élevé de l'Union européenne.

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/espagne-le-nom-de-rajoy-fait-surface-dans-un-scandale-de-corruption-31-01-2013-2528699.php

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Espagne: le nom de Rajoy fait surface dans un scandale de corruption 

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texte: 

Jusqu'ici épargné, le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, est apparu jeudi dans un scandale de corruption, par le biais d'informations publiées à la Une du quotidien El Pais qui resserrent en Espagne l'étau autour de ses plus hauts dirigeants.
Ces révélations, sur une présumée comptabilité occulte qui aurait bénéficié à ses principaux responsables, ont suscité un démenti immédiat du Parti populaire, de droite, que préside Mariano Rajoy depuis 2004.

La comptabilité du parti est "claire, unique, transparente et propre, et régulièrement vérifiée par la Cour des Comptes", a réagi Maria Dolores de Cospedal, le numéro deux du PP, démentant "fermement" le contenu des documents.
"Nous n'avons absolument rien à cacher", a-t-elle assuré.
Mais dans un pays soumis à une rigueur historique, miné par un chômage record frappant 26% des actifs, ces nouvelles révélations jettent un peu plus le soupçon sur des responsables politiques déjà confrontés à une grave perte de crédibilité.
Le malaise est d'autant plus profond que les affaires de corruption qui se multiplient en Espagne ébranlent jusqu'aux plus hauts symboles de l'Etat.
La monarchie elle-même est touchée avec la mise en cause par la justice du gendre du roi Juan Carlos, Iñaki Urdangarin, et, tout récemment, du secrétaire des infantes Cristina et Elena, les deux filles du souverain, Carlos Garcia Revenga.
Jeudi, le scandale politique qui couvait depuis le 18 janvier a rebondi avec la publication par le journal de centre gauche El Pais de photos de comptes manuscrits prétendûment établis par les trésoriers du PP entre 1990 et 2008.
Sur le tableau surligné en jaune figurent pour la première fois en tant que bénéficiaires de "supposés paiements" certains des principaux responsables du parti : Mariano Rajoy lui-même, mais aussi Dolores de Cospedal ou Rodrigo Rato, l'ex-président de Bankia.
"Parmi les bénéficiaires de ces fonds, selon la comptabilité de Barcenas (Luis Barcenas, ancien trésorier du PP, ndlr), figure depuis 1997 Mariano Rajoy, président du gouvernement et du parti, avec toujours les mêmes sommes recensées (en paiements trimestriels ou semestriels) pour un total de 25.200 euros par an" pendant onze ans, écrit le journal.
Selon El Pais, les comptes des différents trésoriers font apparaître "une ligne de revenus" correspondant à "des dons faits par des chefs d'entreprise, la majorité provenant du secteur du BTP, et trois d'entre eux mis en cause dans l'affaire Gurtel", une vaste affaire de corruption qui empoisonne le PP depuis 2009.
Le PP, revenu au pouvoir fin 2011 en Espagne, n'a cessé ces dernières semaines de démentir que ses dirigeants aient pu toucher des salaires non-déclarés versés par des entreprises privées, répondant aux premières informations publiées le 18 janvier par El Mundo.
Le journal de centre droit, citant des sources au sein des directions successives du parti, affirmait que Luis Barcenas avait distribué pendant deux décennies des enveloppes contenant entre 5.000 et 15.000 euros à des dirigeants, en complément de leurs émoluments officiels.
Mais, selon El Mundo, Mariano Rajoy n'a jamais touché ces compléments de salaire et avait ordonné de mettre fin à cette pratique en 2009.
Très vite, après la publication des premières informations, le chef du gouvernement a d'ailleurs ordonné que soit réalisée une enquête interne sur les comptes du parti, qui devra être suivie d'une autre confiée à un cabinet d'audit.
"Face aux informations publiées aujourd'hui par le journal El Pais, le Parti populaire insiste sur le fait que les rémunérations des dirigeants et du personnel du parti ont toujours été versées conformément à la légalité et dans le respect de ses devoirs envers les impôts", a assuré jeudi le PP dans un communiqué.
Insuffisant pour l'opposition socialiste, qui demandait à Mariano Rajoy de s'expliquer publiquement.
"Rajoy ne peut continuer à se taire", écrivait le Parti socialiste sur son compte Twitter.



http://www.lepoint.fr/monde/corruption-en-espagne-les-enveloppes-du-parti-populaire-31-01-2013-1622372_24.php

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Corruption : en Espagne, les enveloppes du Parti populaire 

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"El País" publie les fac-similés de versements en liquide qui auraient arrosé tous les dirigeants du parti de droite au pouvoir en Espagne.

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De notre correspondant à Madrid, François Musseau

La tension est maximale et les nerfs sont à vif au sein du Parti populaire (PP), le parti de droite au pouvoir depuis décembre 2011. Tous les dirigeants ont dû faire front commun pour se défendre des accusations de corruption publiées dans la presse ces derniers jours, et plus particulièrement dans El País jeudi matin : sur plusieurs pages apparaissent les photocopies de documents attestant l'existence d'une comptabilité occulte du parti entre 1990 et 2008 ; il apparaît que tous les hauts dirigeants (dont l'actuel chef du gouvernement Mariano Rajoy et son prédécesseur José Maria Aznar) ont touché des "enveloppes", chacune d'elles contenant entre 3 000 et 10 000 euros pendant de longues années.

Autant d'argent noir, de l'argent "B" comme on dit en Espagne, dont on a ignoré l'existence pendant deux décennies et qui semblait bien atterrir dans les poches des responsables du parti. À en croire El País, qui publie une vingtaine de bordereaux de paiement de "salaires extras", cet argent provenait de constructeurs et de promoteurs, en échange de faveurs politiques telles que l'obtention de contrats publics. Ces documents indiquent que Mariano Rajoy, par exemple, aurait touché par le biais de ces "enveloppes" 25 000 euros annuels depuis 2001.

Ce séisme n'épargne personne, ni Aznar, ni Rodrigo Rato (ancien directeur du FMI), ni Javier Arenas ou Alvarez-Cascos, anciens ministres et caciques régionaux, respectivement d'Andalousie et des Asturies. Aucun dirigeant n'y échappe.
"Fatras de calomnies" (la numéro deux du PP)

Face à cette bombe médiatique qui pourrait dynamiter cette formation et, par voie de conséquence, faire tomber le gouvernement, le chef de l'exécutif a tenté de minimiser la portée de ces révélations. En revanche, la numéro deux du PP, Dolores de Cospedal, a aussitôt contre-attaqué en annonçant des actions légales pour "démontrer toute la vérité et faire taire ce fatras de calomnies, de bobards et d'injures publiés dans la presse". Et la secrétaire générale, qui aurait aussi touché de fortes sommes en "B", de proclamer : "Au sein du Parti populaire, il n'y a qu'une seule comptabilité, unique, transparente et soumise au tribunal des comptes. Tout le reste n'est qu'inventions."

Ce scandale financier s'inscrit dans le cadre de l'affaire Gurtel, qui fait l'objet d'un procès depuis 2007 et implique le PP dans de supposés détournements de fonds publics pour financer le parti et enrichir de manière illicite ses dirigeants, en particulier à Valence et à Madrid. Le juge Ruz, de l'Audience nationale, a révélé en début de semaine (grâce à des commissions rogatoires en Suisse) que l'ancien trésorier du PP, Luis Barcenas, avait détenu 22 millions d'euros sur un compte dans le pays helvétique en 2007. Ce dernier, mis en examen - et expulsé du PP -, a expliqué que la moitié de cet argent avait été, depuis, "blanchi" (environ un million d'euros de "redressement" a été payé) via l'amnistie fiscale décrétée l'an dernier par le gouvernement Rajoy : même si le ministre des Finances, Cristobal Montoro, assure que cette somme a pu être déclarée au travers d'une société anonyme, cette assertion est une charge supplémentaire contre le parti au pouvoir. Alors que les citoyens espagnols, en pleine récession et touchés par un chômage à 25 %, se disent "écoeurés" par l'accumulation des scandales, les dirigeants, cette fois-ci, tremblent.


http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130131.REU6290/mariano-rajoy-dement-l-existence-d-une-caisse-noire-au-pp.html

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Mariano Rajoy dément l'existence d'une "caisse noire" au PP

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texte: 



par Fiona Ortiz

MADRID (Reuters) - Le président du gouvernement, Mariano Rajoy, et d'autres responsables du Parti populaire (PP) au pouvoir en Espagne ont démenti jeudi avoir bénéficié de versements d'argent illégaux de la part de leur formation, après la publication par le journal El Pais de relevés de comptes les mettant en cause.

L'affaire Barcenas, du nom d'un ancien trésorier du PP, a été révélée il y a une dizaine de jours par le journal El Mundo, qui a rapporté que des responsables du parti avaient reçu pendant des années jusqu'à 15.000 euros mensuels de "compléments de salaire", issus de sommes versées par des entreprises.

Les versements consistaient surtout en commissions remises par des sociétés de bâtiment et travaux publics, dont certaines ont bénéficié de contrats publics et d'autres ont été employées de manière privée par le PP, à l'époque de l'essor du marché immobilier espagnol dans les années 2000.

El Pais a publié mercredi des relevés de compte manuscrits, qui auraient été rédigés sur une période de vingt ans par deux trésoriers, dont Luis Barcenas, remercié par le PP en 2009 en raison de son implication dans une affaire de financement illégal.

L'enquête que mène la justice espagnole sur Luis Barcenas, dans le cadre de cette affaire, a permis d'établir que jusqu'à 22 millions d'euros avaient transité sur un compte suisse de l'ancien trésorier du PP.

Le juge Pablo Ruz, qui instruit le dossier pour la Cour suprême, envisage désormais de demander au parquet d'enquêter sur les nouvelles allégations d'El Mundo et d' El Pais, ont rapporté à Reuters des sources proches de la magistrature.

RAJOY DÉMENT

Les comptes publiés mercredi par El Pais font état de versements réguliers à Mariano Rajoy, qui aurait reçu 25.200 euros annuels pendant onze ans, et à d'autres membres du PP. El Mundo ne mettait pas en cause les cadres actuels du parti.

Parmi les entreprises de BTP citées par El Pais, figurent les groupes FCC et OHL, ce dernier par l'intermédiaire de son président, Juan Miguel Villar Mir.

Une porte-parole du cabinet de Mariano Rajoy a déclaré jeudi que le président du gouvernement maintenait ne s'être jamais conduit de manière répréhensible. Mariano Rajoy a annoncé la semaine dernière que le parti demanderait un audit extérieur sur ses comptes.

"Le Parti populaire n'a qu'une seule comptabilité, qui est claire, transparente et soumise à la Cour des comptes", a déclaré de son côté Maria Dolores de Cospedal, secrétaire générale du PP, aussi mise en cause par El Pais.

Le quotidien cite également comme bénéficiaire Rodrigo Rato, ancien directeur du Fonds monétaire international, qui n'a pas souhaité faire de commentaire.

El Pais précise que cette pratique n'était pas forcément illégale, à condition que les bénéficiaires aient déclaré au fisc les sommes reçues. La loi espagnole autorisait à l'époque les dons anonymes aux partis politiques, même s'ils auraient dû être mentionnés dans la comptabilité officielle du parti.

L'affaire entache cependant la popularité du PP, en suggérant l'existence d'une "caisse noire" au moment où le gouvernement de Mariano Rajoy mène une politique d'austérité dans un pays plongé dans la récession et confronté au taux de chômage le plus élevé de l'Union européenne.

"On dirait des pots-de-vin, la nature des documents est accablante s'ils sont vrais", reconnaît une source au PP.

Selon un sondage récemment effectué par l'institut Metroscopia, 96% des Espagnols pensent que la corruption est répandue au sein de leur classe politique.

Avec Jose Elias Rodriguez, Blanca Rodriguez et Iciar Reinlein, Julien Dury pour le service français, édité par Gilles Trequesser)


http://www.sudouest.fr/2013/01/31/espagne-mariano-rajoy-soupconne-d-avoir-percu-des-dessous-de-table-952424-3.php

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Espagne : Mariano Rajoy soupçonné d'avoir perçu des dessous-de-table 

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La numéro deux du Parti populaire réagit aux informations révélées par El País : "Nous n'avons absolument rien à cacher"

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La publication de documents manuscrits présentés comme la trésorerie secrète du Parti populaire, ce jeudi matin dans le journal espagnol  "El País" , a fait l'effet d'une bombe. Le quotidien de gauche aurait obtenu des cahiers confidentiels détaillant les comptes du Parti populaire (PP, actuellement au pouvoir) entre 1990 et 2009.

Les notes des deux ex-trésoriers du parti conservateur, Álvaro Lapuerta et Luis Bárcenas, indiquent que les plus hauts responsables du PP auraient ainsi reçu des dessous-de-table, en guise de complément de salaire. Parmi eux, le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, soupçonné d'avoir perçu près de 25 000 euros en pots-de-vin par an pendant onze ans. De l'argent provenant de commissions versées par plusieurs entreprises du bâtiment lors de contrats publics.

La comptabilité du Parti populaire, au pouvoir en Espagne, est "claire, unique, transparente et propre", a affirmé jeudi sa numéro deux, Maria Dolores de Cospedal, répondant à des informations de presse faisant apparaître le nom du chef du gouvernement, Mariano Rajoy, dans un scandale de corruption.

"Nous n'avons absolument rien à cacher", a réagi ce jeudi midi la numéro deux du parti au pouvoir, Dolores de Cospedal. La comptabilité du Parti populaire, au pouvoir en Espagne, est "claire, unique, transparente et propre".