http://www.boursorama.com/actualites/psa-vers-une-perte-2012-astronomique-apres-des-depreciations-massives-ee29aadc259f12b1cb13fced2e5c91d8

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PSA vers une perte 2012 astronomique après des dépréciations massives

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PSA Peugeot Citroën s'achemine vers une perte annuelle d'ampleur astronomique au terme d'un exercice 2012 exécrable qui a amené le numéro un automobile français à annoncer jeudi des dépréciations d'actifs massives de 4,7 milliards d'euros.

Plombé par la chute de ses ventes, confronté à un avenir plus sombre que prévu sur le marché européen dont il est très dépendant, le constructeur en pleine restructuration a pris les devants et dévoilé cette opération comptable en amont de la publication de ses résultats le 13 février.

La majeure partie de ces dépréciations (3,89 milliards) affecte sa branche automobile. PSA va procéder à "un ajustement de valeur comptable sur les actifs de la division automobile qui traduira l'impact sur le groupe de la dégradation du marché européen", selon un communiqué publié jeudi soir.

En clair, sa vision de l'état et des perspectives du marché automobile sur le Vieux continent s'est encore dégradée depuis l'été dernier. PSA avait déjà passé pour 612 millions de dépréciations dans ses comptes du premier semestre, qui affichaient une perte nette de 819 millions d'euros.

Les ventes du groupe, tombées sous les 3 millions de véhicules l'an dernier, ont reculé de 17,5% en France et de 15% en Europe, à seulement 1,76 million de véhicules.

"Il y a eu une prise de conscience au deuxième semestre que la crise serait sans doute plus longue que prévu", a reconnu lors d'un point presse le directeur financier du groupe, Jean-Baptiste de Chatillon.

Dans le détail, les 3,89 milliards d'euros de dépréciations dans la branche automobile comprennent un ajustement de valeur des actifs de 3,009 milliards d'euros et un ajustement de valeur nette des impôts différés de 879 millions, que le constructeur dit "réversible".

A ce montant s'ajoutent 855 millions supplémentaires, liés à des dépréciations de stocks, une baisse de volumes de ventes ou encore au douloureux plan de restructuration en France.

PSA prévoit de supprimer plus de 8.000 postes dans l'Hexagone et de fermer en 2014 son usine d'Aulnay-sous-Bois, en région parisienne, pour réduire ses capacités de production trop importantes par rapport à ses ventes dans la région. Ceci ne se fait pas sans heurts: Aulnay est en grève depuis un mois à l'appel de la CGT.

Au total, les 4,7 milliards de dépréciations annoncées jeudi soir vont avoir "un impact négatif de même montant sur le résultat net part du groupe de PSA Peugeot Citroën en 2012", a indiqué le constructeur.

Ils vont s'ajouter à la perte déjà attendue, que certains analystes chiffrent jusqu'à 1,4 milliard. Bref, la note finale du dernier exercice pourrait avoisiner la semaine prochaine les 6 milliards d'euros.

Pour autant, PSA a assuré jeudi soir dans son communiqué que les dépréciations n'affectaient "ni sa solvabilité ni sa liquidité". "Ces dépréciations d'actifs sont sans impact sur la trésorerie", a insisté le groupe.

"Nous avons un bilan assaini sur lequel nous pouvons bâtir l'avenir", a assuré M. de Chatillon. Cela va aider à ses yeux le groupe à mettre en oeuvre son nouveau plan d'économies, "Rebond 2015", présenté en juillet et qui venait s'ajouter aux mesures d'économies et de cessions d'actifs déjà annoncées.

Le constructeur a maintenu ses prévisions à court et moyen terme: un "objectif de dette nette à fin décembre 2012, qui devrait s'élever à environ 3 milliards d'euros", une consommation mensuelle de liquidités divisée par deux et un retour de sa trésorerie opérationnelle à l'équilibre fin 2014.

Il a estimé que ces dépréciations ne devraient pas avoir d'incidence sur la notation du groupe par les grandes agences d'évaluation financière.

http://www.capital.fr/bourse/actualites/jerome-cahuzac-juge-possible-que-l-etat-entre-au-capital-de-psa-810372

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L'Etat pourrait entrer au capital de PSA 

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Il est "possible" que l'Etat français entre au capital de PSA Peugeot (UG 5.99 +1.92%) Citroën qui fait face à de graves difficultés financières, a déclaré vendredi le ministre du Budget Jérôme Cahuzac.

"C'est possible, ne serait-ce que parce que le Fonds d'investissement stratégique existe", a-t-il commenté sur RMC Info et BFM TV.

Selon Libération, cette hypothèse de "dernier recours" est étudiée par l'Elysée.

PSA a annoncé jeudi des dépréciations massives qui viendront alourdir sa perte nette 2012, le marasme du marché automobile européen l'ayant conduit à réduire de 28% la valeur comptable des usines et autres actifs de sa division auto.

Sophie Louet


http://www.challenges.fr/entreprise/20130208.CHA6085/l-etat-francais-va-t-il-entrer-au-capital-de-psa.html

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Une entrée de l'Etat au capital de PSA est "possible"

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Le ministre du Budget Jérôme Cahuzac a indiqué que ce soutien pourrait se faire via le FSI (Fonds stratégique d'investissement).

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L'Etat français étudie la possibilité de voler au secours du constructeur PSA Peugeot Citroën en grande difficulté financière, via une entrée au capital si celui-ci en faisait la demande, rapporte vendredi 8 février le quotidien Libération.

"La situation du groupe inquiète l'exécutif. A tel point que, selon nos informations, l'éventualité d'une entrée de l'Etat au capital de PSA est examinée de près à l'Elysée", écrit le journal sans citer ses sources.

L'information a été confirmée vendredi par le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac. "C'est possible, ne serait-ce que parce que le FSI (Fonds stratégique d'investissement) existe", a répondu le ministre sur BFMTV/RMC.

L'Etat ne laissera pas PSA faire faillite

"Mais si une augmentation de capital se révélait indispensable, l'Etat pourrait y participer", indique une "source élyséenne" au journal, précisant toutefois qu'il reviendra à la direction du constructeur automobile de mettre la question sur la table.

"De sources gouvernementales, on confirme que l'Etat ne laisserait pas PSA faire faillite. Même si la question 'n'est pas d'actualité tout de suite'", écrit encore le quotidien.

L'Etat a accordé une garantie de 7 milliards d'euros à la banque interne de PSA en octobre dernier en échange d'un droit de regard sur "toute opération affectant le contrôle ou le périmètre du groupe".

Louis Gallois ne remplacera pas Philippe Varin

Selon Libération, le gouvernement aurait aussi envisagé que Louis Gallois prenne la suite de l'actuel patron actuel de PSA, Philippe Varin, dont le mandat arrive à échéance en mai.

"La piste de son remplacement par Louis Gallois semble avoir été envisagée au sein de l'exécutif. Mais, selon nos informations, l'ancien patron d'EADS a fait savoir qu'il n'était pas candidat", écrit le quotidien.

PSA Peugeot Citroën a annoncé jeudi soir des dépréciations d'actifs massives de 4,7 milliards d'euros pour l'exercice 2012, ce qui va entraîner une perte annuelle d'ampleur astronomique. La publication des résultats annuels du constructeur est prévue mercredi.

(Avec AFP)


http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/20130207trib000747596/psa-peugeot-citroen-va-annoncer-des-pertes-considerables-pour-2012.html

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PSA Peugeot Citroën va annoncer des pertes considérables pour 2012

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Le groupe a annoncé avoir passé des dépréciations d'actifs de 4,7 milliards d'euros en 2012, pour prendre en compte l'aggravation de la situation du marché automobile européen. Conséquence, "un impact négatif de même montant sur le résultat net part du groupe de PSA Peugeot Citroën en 2012, mais cette dépréciation n'affecte ni sa solvabilité ni sa liquidité. e montant va s'ajouter à la perte déjà attendue, que certains analystes chiffrent jusqu'à 1,4 milliard. 

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Les pertes comptables en 2012 s'annoncent colossales pour  PSA Peugeot Citroën. Le groupe a annoncé ce jeudi avoir passé des dépréciations d'actifs de 4,7 milliards d'euros en 2012, pour prendre en compte l'aggravation de la situation du marché automobile européen. L'essentiel de ces dépréciations (3,89 milliards) portent sur sa branche automobile du groupe. Concrètement, la direction a procédé à un ajustement de valeur des actifs de la division automobile pour un montant de 3,009 milliards d'euros et à un ajustement de valeur nette des impôts différés de 879 millions. Cette dépréciation "est réversible", selon le constructeur. Jean-Baptiste de Chatillon, le directeur financier du groupe a expliqué lors d'un point presse qu'"il y a eu une prise de conscience au deuxième semestre, que la crise serait sans doute plus longue que prévu" sur le marché automobile européen, dont PSA est encore très dépendant, ce qui a conduit à cette opération comptable.
A cela s'ajoutent 855 millions supplémentaires, liés à des dépréciations de stocks, une baisse de volumes de ventes ou encore au plan de restructuration en France. PSA avait déjà passé pour 612 millions de dépréciations dans ses comptes du premier semestre.

Près de 6 milliards de pertes

La direction a néanmoins confirmé ses prévisions de trésorerie et d'endettement à court et moyen terme. Les 4,7 milliards annoncés jeudi soir vont avoir "un impact négatif de même montant sur le résultat net part du groupe de PSA Peugeot Citroën en 2012, mais n'affectent ni sa solvabilité ni sa liquidité", selon le communiqué. Ce montant va s'ajouter à la perte déjà attendue, que certains analystes chiffrent jusqu'à 1,4 milliard. Bref, la note finale du dernier exercice pourrait avoisiner la semaine prochaine les 6 milliards d'euros.
 "Ces dépréciations d'actifs sont sans impact sur la trésorerie", insiste le groupe. Ce qui laisse présager néanmoins une perte nette massive. En 2011, le groupe a dégagé un bénéfice net de 588 millions d'euros en chute de 48%.

Le constructeur a maintenu ses prévisions à court et moyen terme, avec un "objectif de dette nette à fin décembre 2012, qui devrait s'élever à environ 3 milliards d'euros", une consommation mensuelle de liquidités divisée par deux et un retour de sa trésorerie opérationnelle à l'équilibre fin 2014.

http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/une-entree-de-l-etat-au-capital-n-est-pas-d-actualite-360153

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Une entrée de l’État au capital n’est «pas d’actualité»

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Le ministre du Budget Jérôme Cahuzac a jugé cette option techniquement «possible», au lendemain de l’annonce d’une prévision de perte record pour 2012. Mais Bercy assure que ce n’est pas à l’ordre du jour.

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Bercy a assuré aujourd’hui que l’entrée au capital de PSA n’était pas à l’ordre du jour. Le ministère de l’Économie veut ainsi calmer d’emblée le débat engagé ce matin: selon le journal Libération, l’État étudierait de plus en plus près une entrée au capital de PSA, si le groupe ne parvient pas - malgré les concessions - à endiguer ses pertes. Invité sur la radio RMC ce matin, le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac a jugé cette option techniquement «possible, ne serait-ce que parce que le FSI (Fo×nds stratégique d’investissement, ndlr) existe». A la question de savoir s’il souhaitait une entrée de l’Etat au capital du constructeur, il a répondu: «Soyons clair, cette entreprise ne peut pas, ne doit pas disparaître. Donc il faudra faire ce qu’il faudra pour que cette entreprise» subsiste.

Mais en milieu de matinée, Bercy tranche: une entrée au capital du constructeur n’est pas prévue actuellemement. Même si PSA est déjà, de facto sous tutelle de l’État, dans la mesure où une garantie de 7 milliards d’euros avait été accordée en octobre à la banque interne du groupe. Un coup de pouce symbolique qui donne à l’État beaucoup plus qu’un simple regard sur PSA.
Une faillite de PSA, «pas d’actualité»

La question d’une «faillite» de PSA n’est pas envisageable dans un futur proche. Le patron du groupe, Philippe Varin entend bien respecter - et réussir - son plan d’économies, agrémenté de 11.000 supressions de postes en France. Selon lui, ses mesures permettraient de stabiliser les comptes de PSA, qui devraient revenir dans le vert fin 2014.

Ce jeudi soir, le groupe a annoncé avoir massivement revu à la baisse la valeur de ses actions, à 4,7 milliards d’euros, moins d’une semaine avant l’annonce de ses résultats 2012, qui seront révélés mercredi prochain. Cela donne un nouvel aperçu de la situation très préoccupante du groupe. Louis Gallois, qui est entré en fonction à la fin du mois de décembre dernier, doit boucler son rapport à la fin du mois.
L’État, préoccupé par la gouvernance du groupe

L’Élysée est également inquiète par les tensions qui règnent au sein de la famille Peugeot, qui entravent le bon fonctionnement du groupe. Selon les informations de Libération,Thierry Peugeot, président du conseil de surveillance de PSA, souhaiterait conserver le monopole du groupe. Mais son cousin Robert, à la tête du holding familial, préconise un projet de fusion entre PSA et Opel. Cette idée de fusion avait déjà échoué en novembre dernier. Thierry Peugeot a également du mal à accepter les remarques de l’État sur son groupe. En juillet dernier, il avait confié au Figaro son agacement lorsque l’État avait remis en cause la stratégie de PSA. Il avait alors défendu la «responsabilité» du groupe.

Autre point important: la famille Peugeot ne parvient pas à décider quel sort réserver à Philippe Varin, dont le mandat s’achèvera en mai prochain. Les rumeurs - toujours démenties - selon lesquelles la famille souhaiterait le remercier ne sont pas nouvelles, mais elles se font particulièrement entendre en ce moment. Pour remplacer Varin à la tête du groupe, l’État aurait pensé à Louis Gallois, qui a de son côté fait savoir qu’il n’était pas intéressé. 

http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2013/02/08/l-etat-serait-pret-a-entrer-au-capital-de-psa_1828920_3234.html

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L'Etat serait prêt à entrer au capital de PSA

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L'Etat français étudie la possibilité de voler au secours du constructeur automobile PSA Peugeot Citroën en grandes difficultés financières, via une entrée au capital si celui-ci en faisait la demande,  rapporte vendredi le quotidien Libération. Cette hypothèse de "dernier recours" est étudiée au cas où le constructeur automobile en difficulté ne parviendrait pas à endiguer ses pertes.

"La situation du groupe inquiète l'exécutif. A tel point que, selon nos informations, l'éventualité d'une entrée de l'Etat au capital de PSA est examinée de près à l'Elysée", écrit le journal sans citer ses sources. Le quotidien précise qu'il ne s'agit, "à ce stade, que d'une hypothèse de dernier recours, au cas où le groupe ne parviendrait pas à endiguer ses pertes". "Mais si une augmentation de capital se révélait indispensable, l'Etat pourrait y participer", indique une "source élyséenne" au journal, précisant toutefois qu'il reviendra à la direction du constructeur automobile de mettre la question sur la table.

"De sources gouvernementales, on confirme que l'Etat ne laisserait pas PSA faire faillite. Même si la question "n'est pas d'actualité tout de suite" ", écrit encore le quotidien.

Jérôme Cahuzac, le ministre délégué au budget, a jugé vendredi possible une entrée de l'Etat au capital du constructeur. "C'est possible, ne serait-ce que parce que le FSI [Fonds stratégique d'investissement] existe", a répondu M. Cahuzac, interrogé sur BFMTV/RMC sur une telle éventualité.

DÉPRÉCIATIONS D'ACTIFS MASSIVES

L'Etat a accordé une garantie de 7 milliards d'euros à la Banque PSA Finance, la division bancaire du groupe, en octobre dernier en échange d'un droit de regard sur "toute opération affectant le contrôle ou le périmètre du groupe".

Selon Libération, le gouvernement aurait aussi envisagé que Louis Gallois prenne la suite de l'actuel patron actuel de PSA, Philippe Varin, dont le mandat arrive à échéance en mai. "La piste de son remplacement par Louis Gallois semble avoir été envisagée au sein de l'exécutif. Mais, selon nos informations, l'ancien patron d'EADS a fait savoir qu'il n'était pas candidat", écrit le quotidien.

PSA Peugeot Citroën a annoncé jeudi soir des dépréciations d'actifs massives de 4,7 milliards d'euros pour l'exercice 2012, ce qui va entraîner une perte annuelle d'ampleur astronomique. La publication des résultats annuels du constructeur est prévue mercredi.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0202555097579-l-etat-pourrait-faire-son-entree-au-capital-de-psa-536684.php

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L'Etat au capital de PSA : « possible via le FSI », estime Cahuzac

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Confirmant un information du journal « Libération », le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, juge « possible » une entrée de l'Etat au capital du constructeur en difficulté. L'Etat pourrait participer à une augmentation de capital.

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Le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, juge « possible » une entrée de l'Etat au capital du constructeur auto en difficulté PSA.« C'est possible, ne serait-ce que parce que le Fonds d'investissement stratégique existe », a-t-il déclaré vendredi sur RMC Info et BFM TV, confirmant une information du quotidien « Libération ».

A la veille de la présentation de ses comptes qui seront publiés mercredi, le groupe automobile vient de déprécier pour 4,1 milliards d'euros d'actifs qui viendront alourdir une perte 2012 qui s'annonce comme historique . C'est dans ce contexte que l'Etat examine l'éventualité d'une entrée au capital de PSA, rapporte vendredi le journal Libération. Cette hypothèse de «  dernier recours  » a été étudiée pour le cas où le constructeur auto en difficulté ne parviendrait pas à endiguer ses pertes .

En tout état de cause, l'Etat ne laisserait pas PSA faire faillite. « Cette entreprise ne peut pas, ne doit pas disparaître. Donc il faudra faire ce qu'il faudra pour que cette entreprise se pérennise », a souligné le ministre du Budget. Mais, « si une augmentation de capital se révélait indispensable », il reviendra à la direction du groupe de « mettre la question sur la table », écrit Libération.

PSA n'a souhaité faire aucun commentaire sur l'article de Libération.
Le parapluie de l'Etat

Ce ne serait pas la première fois que l'Etat ouvrirait son parapluie pour protéger l'entreprise. A l'automne dernier, l'Etat a accordé à Banque PSA Finance (BPF), la division bancaire du groupe, une garantie allant jusqu'à 7 milliards d'euros moyennant des contreparties. Le gouvernement avait alors exigé de pouvoir valider « toute opération affectant le contrôle ou le périmètre du groupe ». La Commission européenne a assimilé la garantie apportée à BPF à une aide d'Etat. Le constructeur l'a admis en janvier, ce qui a conduit la France à transmettre à Bruxelles le plan de sauvetage de PSA .

Enfin, Libération rapporte que le gouvernement aurait aussi envisagé que Louis Gallois prenne la suite de l'actuel patron actuel de PSA, Philippe Varin, dont le mandat arrive à échéance en mai. Une proposition que l'intéressé aurait déclinée.

L'action PSA s'est retournée à la hausse quelques minutes après l'ouverture de la Bourse de Paris vendredi matin, les analystes soulignant que les 4,13 milliards d'euros de dépréciations annoncées la veille au soir par le constructeur n'affecteront pas la trésorerie du groupe. A 9h45, le titre progresse de 1,94% à 5,987 euros après avoir perdu jusqu'à 5,2% dans les premiers échanges (voir la cotation en direct ). Au même moment, l'indice SBF 120 avance de 0,58%.


http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/l-etat-pourrait-entrer-au-capital-de-psa-en-dernier-recours_371830.html

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L'Etat pourrait entrer au capital de PSA 

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L'Elysée étudie la possibilité de mettre la main à la poche pour aider le constructeur automobile si ses difficultés s'aggravent, indique Libération ce vendredi. Le ministre du Budget Jérôme Cahuzac confirme cette option.

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L'Etat français envisage la possibilité de voler au secours du constructeur PSA Peugeot Citroën ,en grande difficulté financière, via une entrée au capital si celui-ci en faisait la demande, affirme Libération ce vendredi.

La situation du groupe inquiète l'exécutif. A tel point que, selon nos informations, l'éventualité d'une entrée de l'Etat au capital de PSA est examinée de près à l'Elysée", écrit le journal sans citer ses sources. Il précise qu'il ne s'agit, "à ce stade, que d'une hypothèse de dernier recours, au cas où le groupe ne parviendrait pas à endiguer ses pertes".

"Mais si une augmentation de capital se révélait indispensable, l'Etat pourrait y participer", indique une "source élyséenne" au journal, précisant toutefois qu'il reviendra à la direction du constructeur automobile de mettre la question sur la table. "C'est possible, ne serait-ce que parce que le FSI (ndlr, Fonds stratégique d'investissement) existe", a confirmé ce matin le ministre du Budget Jérôme Cahuzac, interrogé sur BFMTV/RMC sur une telle éventualité.
Un pas de plus dans le soutien financier du constructeur

"De sources gouvernementales, on confirme que l'Etat ne laisserait pas PSA faire faillite. Même si la question 'n'est pas d'actualité tout de suite'", écrit encore le quotidien. L'Etat a accordé une garantie de 7 milliards d'euros à la banque interne de PSA en octobre dernier en échange d'un droit de regard sur "toute opération affectant le contrôle ou le périmètre du groupe".

Le gouvernement aurait aussi envisagé que Louis Gallois prenne la suite de l'actuel patron actuel de PSA, Philippe Varin, dont le mandat arrive à échéance en mai. "La piste de son remplacement par Louis Gallois semble avoir été envisagée au sein de l'exécutif. Mais, selon nos informations, l'ancien patron d'EADS a fait savoir qu'il n'était pas candidat", écrit Libération. PSA Peugeot Citroën a annoncé jeudi soir des dépréciations d'actifs massives de 4,7 milliards d'euros pour l'exercice 2012, ce qui va entraîner une perte annuelle d'ampleur astronomique. La publication des résultats annuels du constructeur est prévue mercredi 13 février.

http://www.liberation.fr/depeches/2013/02/08/psa-peugeot-citroen-cahuzac-juge-possible-une-entree-de-l-etat-au-capital_880344

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PSA Peugeot Citroën: Cahuzac juge "possible" une entrée de l'Etat au capital

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Le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac a jugé "possible" vendredi une entrée de l'Etat au capital de PSA Peugeot Citroën, au lendemain de l'annonce par le constructeur automobile en difficultés de colossales dépréciations d'actifs.

"C'est possible, ne serait-ce que parce que le FSI (ndlr, Fonds stratégique d'investissement) existe", a répondu M. Cahuzac, interrogé sur BFMTV/RMC sur une telle éventualité.

"Si le Fonds stratégique d'investissement rentre au capital de cette entreprise, c'est en fait l'Etat d'une manière ou d'une autre qui y rentre", a-t-il résumé.

A la question de savoir s'il souhaitait une entrée de l'Etat au capital du constructeur, il a répondu: "Soyons clair, cette entreprise ne peut pas, ne doit pas disparaître. Donc il faudra faire ce qu'il faudra pour que cette entreprise" subsiste.

M. Cahuzac réagissait à des informations parues dans le quotidien Libération vendredi, selon lesquelles l'Etat français étudie la possibilité de voler au secours du constructeur PSA Peugeot Citroën.

"La situation du groupe inquiète l'exécutif. A tel point que, selon nos informations, l'éventualité d'une entrée de l'Etat au capital de PSA est examinée de près à l'Elysée", écrit le journal sans citer ses sources.

Le quotidien précise qu'il ne s'agit, "à ce stade, que d'une hypothèse de dernier recours, au cas où le groupe ne parviendrait pas à endiguer ses pertes". "Mais si une augmentation de capital se révélait indispensable, l'Etat pourrait y participer", indique une "source élyséenne" au journal, précisant toutefois qu'il reviendra à la direction du constructeur automobile de mettre la question sur la table.

M. Cahuzac a reconnu avoir "entendu parler" du scénario d'une intervention étatique. Mais, a-t-il tempéré, "je ne répondrai pas +c'est vrai ou c'est faux+ car ce serait présomptueux de ma part".

PSA a annoncé jeudi soir des dépréciations d'actifs massives de 4,7 milliards d'euros pour l'exercice 2012, laissant présager une perte annuelle d'ampleur astronomique. La publication des résultats annuels du constructeur est prévue mercredi.

Cet automne, l'Etat est déjà venu en aide à PSA en accordant une garantie de 7 milliards d'euros sur trois ans à la banque interne du constructeur, en échange d'un droit de regard sur "toute opération affectant le contrôle ou le périmètre du groupe".

Selon Libération, le gouvernement aurait aussi envisagé que Louis Gallois prenne la suite de l'actuel patron actuel de PSA, Philippe Varin, dont le mandat arrive à échéance en mai.

"La piste de son remplacement par Louis Gallois semble avoir été envisagée au sein de l'exécutif. Mais, selon nos informations, l'ancien patron d'EADS a fait savoir qu'il n'était pas candidat", écrit le quotidien

http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20130208.AFP3119/psa-peugeot-citroen-cahuzac-juge-possible-une-entree-de-l-etat-au-capital.html

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PSA Peugeot Citroën: Cahuzac juge "possible" une entrée de l'Etat au capital

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PARIS (AFP) - Le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac a jugé vendredi possible une entrée de l'Etat au capital de PSA Peugeot Citroën, au lendemain de l'annonce par le constructeur automobile en difficultés de colossales dépréciations d'actifs.

"C'est possible, ne serait-ce que parce que le FSI (ndlr, Fonds stratégique d'investissement) existe", a répondu M. Cahuzac, interrogé sur BFMTV/RMC sur une telle éventualité.


http://www.rmc.fr/editorial/347040/une-entree-de-l-etat-au-capital-de-psa-possible-selon-cahuzac/

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Une entrée de l’Etat au capital de PSA «possible», selon Cahuzac

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Le ministre du Budget était invité ce vendredi sur RMC et BFMTV. Jérôme Cahuzac n’a pas exclu une possible participation de l’Etat dans PSA, affirmant que « c’est possible », en passant par le fond stratégique d’investissement. 

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Invité sur RMC et BFMTV, Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, n’a pas exclu une possible participation de l’Etat dans PSA Peugeot-Citroën. « C'est possible, car le fond stratégique d’investissement existe. S'il entre dans le capital , c'est quelque part comme si l'Etat y entrait, d’une manière ou d’une autre ». Selon le ministre, « cette entreprise ne peut pas et ne doit pas disparaitre, il faudra faire ce qu’il faudra pour la soutenir ». Jérôme Cahuzac a aussi fait le lien avec Petroplus, dans laquelle l’Etat pourrait aussi prendre des parts pour soutenir un repreneur. « Nous ne sommes pas dans la stratégie « une entreprise est malade, elle disparait ». Il faut néanmoins tenter qu’elle guérisse, et qu’elle embauche. Pour Petroplus, il y a une possibilité de jouer son role, et pourquoi pas d’embaucher ».
Selon Libération, cette hypothèse de "dernier recours" est étudiée par l'Elysée. PSA a annoncé jeudi des dépréciations massives qui viendront alourdir sa perte nette 2012, le marasme du marché automobile européen l'ayant conduit à réduire de 28% la valeur comptable des usines et autres actifs de sa division auto.