http://www.atlantico.fr/pepites/municipales-2014-terra-nova-propose-primaires-dans-plusieurs-grandes-villes-dont-paris-et-marseille-623878.html

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Municipales 2014 : Terra Nova propose des primaires dans plusieurs grandes villes dont Paris et Marseille


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Le think tank proche du PS cherche à adapter la primaire socialiste aux municipales de 2014.


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Terra Nova s'invite aux élections municipales. Le think tank a en effet publié ce mercredi un rapport sur l'organisation de primaires pour les élections locales proposant ainsi comme date les 6 et 13 octobre. Le think tank proche du Parti socialiste, qui avait déjà été à l'origine des primaires socialistes de 2011pour l'élection présidentielle, plaide en effet pour l'organisation de primaires pour désigner le candidat de la gauche dans plusieurs grandes villes, notamment Paris, Marseille ou encore Bordeaux.

Terra Nova propose donc plusieurs conditions pour ces nouvelles primaires expliquant que "les primaires ne sont pas adaptées si un candidat à construit depuis longtemps une légitimité que personne ne conteste". Ainsi si le maire sortant est de gauche et qu'il se représente, Terra Nova se prononce contre la tenue de primaires. Si ce n'est pas le cas, le think tank évoque un seuil de 80 à 100.000 habitants pour que le "corps électoral ne soit pas trop étroit", un parrainage de citoyens, qui serait fixé à 12 500 signatures pour Paris, pour pouvoir se présenter. Pour éviter les problèmes rencontrés lors de l'élection à l'UMP, le think tank se refuse à l'idée des votes par procuration.

Paris pourrait donc se retrouver avec des primaires opposant Anne Hidalgo, la première adjointe depuis dix ans au maire Bernard Delanoë, à Jean-Marie Le Guen, qui n'a toutefois pas encore officiellement annoncé sa candidature. Comme Anne Hidalgo qui souhaite l'organisation de primaires pour donner un élan à sa campagne, Jean-Marie Le Guen a appelé sur son compte Twitter "les responsables parisiens à prendre en considération les recommandations de ce rapport", ajoutant que "primaires doivent constituer un moment d'ouverture vers les Parisiens que nous ne saurions gâcher par un agenda précipité".


http://www.bfmtv.com/politique/municipales-2014-terra-nova-propose-primaires-a-gauche-436582.html

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Municipales 2014 : Terra Nova propose des primaires à gauche

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La fondation préconise l'organisation de ces primaires dans les grandes villes : Paris, Marseille ou encore Montpellier.

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La Fondation Terra Nova propose mercredi d'organiser en octobre dans quelques grandes villes, telles que Paris, Marseille, Montpellier, des primaires "ouvertes à l'ensemble des partenaires de la gauche" pour les élections municipales de mars 2014.
Capitaliser sur l'expérience de la présidentielle

Ces primaires, inspirées de l'expérience réussie des primaires pour la présidentielle organisées par le Parti socialiste, pourraient se tenir les 6 et 13 octobre, des dates communes pour les deux tours permettant de "garantir une résonance maximale à cette expérience", écrivent Jean-Philippe Thiellay, le vice-président de Terra Nova (proche du PS), et Matthias Fekl, député socialiste du Lot-et-Garonne, dans une étude de 45 pages.
Montrer l'"avance" démocratique de la gauche

Terra Nova considère que "l'organisation de primaires ouvertes à l'ensemble des partenaires de la gauche, mais aussi des composantes éventuelles des futures majorités municipales, est une opportunité pour montrer que la gauche a, en la matière, une avance sur la droite qui doit permettre de lancer la campagne et conquérir de nouvelles municipalités". Les auteurs du rapport évoquent d'ailleurs des "primaires de conquête".
    
La Fondation préconise d'"ouvrir les primaires aux partis partenaires localement, du PCF au MoDem (...) leur demandant leur décision sur leur participation" dès le mois d'avril.
Terra Nova y voit trois bénéfices

Pour Jean-Philippe Thiellay et Matthias Fekl, ces primaires n'ont pas pour objectif de "diviser la gauche".
    
Ils voient dans un tel scrutin "trois bénéfices politiques majeurs": "un outil de légitimation" pour "faire émerger un candidat connu", "un outil de mobilisation des militants" et enfin la possibilité de "construire une majorité plus large et plus vivante".

Pour assurer un "filtrage des candidats", Terra Nova recommande de "demander aux candidats des parrainages citoyens (signatures d'électeurs inscrits sur les listes), en retenant par exemple la limite de 2% du corps électoral". A Paris, cela représenterait 12.500 signatures.
    
Pour assurer enfin un déroulement "exemplaire" de la campagne, Terra Nova recommande la mise en place d'une "Haute autorité des primaires" qui sera chargée de surveiller, arbitrer puis de valider les résultats.

http://www.lefigaro.fr/politique/2013/01/31/01002-20130131ARTFIG00576-terra-nova-propose-des-primaires-a-gauche-pour-2014.php

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Terra Nova propose des primaires à gauche pour 2014

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Après la réussite de la primaire présidentielle, le club de réflexion, proche du PS, milite pour l'organisation de consultations ouvertes à l'ensemble des partenaires du PS dans un certain nombre de grandes villes. Un scénario qui ne fait pas l'unanimité.

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Des «primaires de conquête». Derrière ce nom un peu pompeux se cache le nouveau projet de Terra Nova. Le cercle de réflexion, proche du PS, souhaite rééditer lors des municipales de 2014 le succès des «primaires citoyennes» dont il avait jeté les bases avant l'élection présidentielle. Dans un rapport d'une quarantaine de pages, le vice-président du think-tank, Jean-Philippe Thiellay, proche du PS, et le député socialiste Matthias Fekl estiment que les municipales sont «l'occasion d'adapter (…) l'expérience des primaires et de faire profiter l'ensemble de la gauche des leçons tirées des présidentielles». Ils voient dans un tel scrutin «trois bénéfices politiques majeurs»: «un outil de légitimation» pour «faire émerger un candidat connu», «un outil de mobilisation des militants», mais aussi la possibilité de «construire une majorité plus large et plus vivante».

Concrètement, Terra Nova propose l'organisation d'une consultation les 6 et 13 octobre prochain dans un certain nombre de grandes villes où la gauche n'est pas au pouvoir, comme Marseille ou Bordeaux, et dans des municipalités où un maire de gauche sortant ne se représente pas, comme Paris. Pour assurer un «filtrage des candidats», Terra Nova recommande de «demander aux candidats des “parrainages citoyens” (signatures d'électeurs inscrits sur les listes, NDLR), en retenant par exemple la limite de 1% du corps électoral». À titre d'exemple, cela représenterait 12.500 signatures à Paris.
Un scrutin ouvert, du PCF au Modem

Comme lors de la primaire présidentielle, le vote serait ouvert à tous les électeurs inscrits sur les listes électorales, ainsi qu'aux jeunes de 16 à 18 ans membres du PS ou d'un parti partenaire. Toujours sur le modèle du vote de 2011, le cercle de réflexion préconise la mise en place d'une «haute autorité des primaires» chargée de surveiller le bon déroulement du scrutin, puis d'arbitrer les résultats. Ces primaires locales seraient ouvertes à l'ensemble des partenaires du PS, «du PCF au MoDem». «Une opportunité pour montrer que la gauche a, en la matière, une avance sur la droite qui doit permettre de lancer la campagne et de conquérir de nouvelles municipalités», écrivent les auteurs du rapport, qui proposent aux partis partenaires de se décider en avril.

Qu'en pense le PS? Selon le député Matthias Fekl, «Harlem Désir semble très attaché» au concept. Le premier secrétaire du PS s'est récemment prononcé en faveur de primaires dans «toutes les villes où cela nous permettra de créer une dynamique», comme Marseille. Mais le patron de la rue de Solferino n'a pas évoqué l'organisation d'un scrutin ouvert à un large spectre allant de la gauche radicale au centre.
«Le MoDem est un parti de droite!»

L'initiative pourrait séduire l'aile gauche du MoDem, qui réfléchit en ce moment à un rapprochement avec la majorité socialiste. Le vice-président du parti, Jean-Luc Bennahmias, indique que le MoDem pourrait être partie prenante de primaires à gauche dans plusieurs villes, comme Marseille ou Aix-en-Provence. «Plus les majorités sont larges, mieux elles se portent!» assure-t-il, insistant sur le risque d'une poussée du Front national dans certains départements, comme le Gard ou le Vaucluse. Mais, pour le moment, François Bayrou entend privilégier en 2014 une politique d'alliance au cas par cas, comme il l'avait fait lors des municipales de 2008. Une stratégie à géométrie variable qui avait abouti à des accords avec le PS, à Lille par exemple, mais aussi avec la droite, comme à Toulouse.

Les partis de gauche accepteraient-ils de participer à des primaires aux côtés d'un parti qui s'allie localement avec l'UMP? «Certainement pas. Pour nous, le MoDem est à droite!» tranche Éric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon. Selon lui, l'initiative de Terra Nova est un «piège» tendu par le PS, qui «sait qu'il ne sera pas dans une situation facile dans un an». Il prône «l'autonomie conquérante», évoquant la création de listes indépendantes, qui pourraient être ouvertes, selon les situations, aux écologistes ou à «des socialistes de gauche». Avec un objectif: «donner de la visibilité politique au Front de gauche dans les grandes villes avant les élections européennes, qui ont lieu trois mois après». À la tête d'une quarantaine de villes de plus de 20.000 habitants, les communistes, soucieux de préserver leur bonne implantation locale, pourraient se montrer plus dociles. Ils doivent évoquer la question lors du congrès du PCF, qui débute le 7 février.

http://paris-ile-de-france.france3.fr/2013/01/30/municipales-terra-nova-propose-des-primaires-paris-en-octobre-pour-le-ps-191099.html

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Municipales : Terra Nova propose des primaires à Paris en octobre pour le PS

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Mercredi 30 janvier, le think tank Terra Nova a rendu un rapport sur l'organisation de primaires pour les élections locales. Il préconise comme date le 6 et le 13 octobre.

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Octobre, c'est l'horizon que propose le think tank Terra Nova pour organiser des primaires pour désigner le candidat de la gauche à la mairie de Paris. Plus précisément le 6 et le 13. 

Les règles du jeu

Ce club de reflexion, proche du PS avait été à l'origine des primaires de 2011 pour désigner le candidat socialiste à la présidentielle. Une recette qu'il souhaite appliquer aux élections municipales de 2014. Sous certaines conditions.

     . pas de primaires si le maire sortant est de gauche
     
     . plus subtil et plus politique: "les primaires ne sont pas adaptées si un candidat a construit depuis longtemps une              
légitimité que personne ne conteste". Une définition assez floue qui permet de ménager toutes les stratégies politiciennes.

     . un seuil de 80 à 100.000 habitants pour que le "corps électoral ne soit pas trop étroit".

     . un parrainage de citoyens pour pouvoir se présenter. Le seuil serait fixé à 12.500 signatures pour Paris, soit 1% du corps électoral.

     . pas de vote par procuration (comme en 2011) pour éviter les tricheries et les mésaventures de l'UMP

     . contribution libre pour financer.

Et donc Terra Nova propose les dates du 6 et 13 octobre. Un délai jugé nécessaire pour régler les questions d'organisation en sachant que les nouvelles listes électorales ne seront mises à jour qu'en mars 2013.

Le choix dans la date: Hidalgo vs Le Guen

Selon ces critères, Paris pourrait donc organiser des primaires, Bertrand Delanoë ne se représentant pas. Anne Hidalgo, première adjointe depuis dix ans pourrait considérer que la légitimité de sa candidature (la seule déclarée à gauche ce jour) ne puisse être contestée.

Mais, elle souhaite l'organisation de primaires afin de donner un élan à sa campagne et de ne pas apparaître comme une simple héritière adoubée par M. Delanoë. 

En revanche, elle est en désaccord sur la date évoquée. Mme Hidalgo le répète depuis plusieurs semaines, elle souhaite des primaires au mois de juin afin de pouvoir lancer la campagne dès la rentrée 2013. Une façon aussi d'empêcher toute autre candidature d'émerger alors qu'avec son club Oser Paris, elle se prépare depuis septembre 2012 et a pris un temps d'avance sur tous ses concurrents. 

Jean-Marie Le Guen, possible concurrent de Mme Hidalgo mais qui ne s'est pas déclaré publiquement, se voit conforté par le rapport du think-tank. Il réclame en effet des primaires à l'automne. "J'appelle les responsables parisiens à prendre en considération les recommandations de ce rapport", écrit-il sur son compte twitter. "Les primaires doivent constituer un moment d'ouverture vers les Parisiens que nous ne saurions gâcher par un agenda précipité", poursuit-il.



http://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2013/01/31/le-ps-cherche-a-adapter-la-primaire-aux-municipales_1825160_823448.html

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Le PS cherche à adapter la primaire aux municipales 

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Comment transformer un éclatant succès national en une nouvelle réussite à l'échelon local ? C'est tout l'enjeu du rapport du think tank Terra Nova sur l'organisation de primaires à gauche pour les élections municipales de mars 2014, rendu public mercredi 30 janvier.

Coordonné par Jean-Philippe Thiellay, vice-président du cercle de réflexion, et Matthias Fekl, député socialiste de Lot-et-Garonne et secrétaire national du PS aux institutions, ce document plaide pour la tenue de "primaires de conquête" dans la droite lignée de la "primaire citoyenne" du PS qui à l'automne 2011 avait désigné François Hollande candidat à l'élection présidentielle. Terra Nova avait été le principal promoteur de ce mode de désignation.

A quatorze mois des prochaines municipales, le think tank proche du PS a conscience que les enjeux sont différents. Devant l'impossibilité technique d'organiser des primaires dans 36 000 communes, il privilégie ce type de scrutin pour quelques grandes villes-clés, comme Paris, Marseille, Montpellier ou Bordeaux, dans un souci "d'opportunité politique". "Nous préconisons avant tout des primaires de "conquête" dans les communes où la gauche n'est pas au pouvoir, ou, cas beaucoup plus rare, des primaires de "succession" quand le maire sortant de gauche ne souhaite pas se représenter, comme c'est le cas à Paris", explique Terra Nova.

Le think tank propose d'organiser des primaires à "une date commune, les dimanches 6 et 13 octobre 2013", ouvertes aux partis "partenaires localement, du PCF au MoDem". Avec comme électeurs, tous les sympathisants de la commune concernée, inscrits sur les listes électorales au 31 décembre 2012.

L'affaire est de la plus haute importance pour un PS inquiet que le prochain scrutin municipal puisse se transformer en vote sanction contre la politique nationale du gouvernement. La direction du parti, qui pour l'instant n'a pas tenu de réunion formelle sur le sujet, souhaite par-dessus tout que des primaires locales ne soient pas l'occasion de règlements de comptes entre socialistes dans certaines fédérations sous haute tension, comme c'est le cas dans les Bouches-du-Rhône et l'Hérault.

"CRÉER UNE DYNAMIQUE"

"On ne passe pas mécaniquement de la primaire nationale de 2011 à des primaires locales en 2014, estime Christophe Borgel, secrétaire national du PS en charge des élections. La seule question qui vaille est la suivante : quel est le meilleur chemin au cas par cas pour faire gagner la gauche ? Celui de la primaire ou celui de la désignation du candidat socialiste par la fédération locale ?"

Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a indiqué le 22 janvier qu'il souhaitait organiser des primaires "ouvertes à tous les citoyens" dans "toutes les villes où cela nous permettra de créer une dynamique". M. Désir a notamment pointé Marseille comme terrain d'application. La ministre déléguée aux personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti, élue députée des Bouches-du-Rhône en juin et possible candidate à la mairie de Marseille, a fraîchement accueilli la nouvelle.

"Si est capable d'organiser une primaire sans pugilat, c'est bien, mais il va falloir qu'il m'explique comment il compte faire", a-t-elle déclaré, alors que la sénatrice PS Samia Ghali et le président de la communauté urbaine de Marseille Eugène Caselli se sont déjà déclarés candidats et que le député Patrick Mennucci ne cache pas ses ambitions.

Bastien Bonnefous

http://www.leparisien.fr/bordeaux-33000/municipales-2014-terra-nova-pour-des-primaires-a-gauche-dans-des-grandes-villes-30-01-2013-2525771.php

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Municipales 2014: Terra Nova pour des primaires à gauche dans des grandes villes


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texte: 

La Fondation Terra Nova propose mercredi d'organiser en octobre dans quelques grandes villes, telles que Paris, Marseille, Montpellier, des primaires "ouvertes à l'ensemble des partenaires de la gauche" pour les élections municipales de mars 2014.
Ces primaires, inspirées de l'expérience réussie des primaires pour la présidentielle organisées par le Parti socialiste, pourraient se tenir les 6 et 13 octobre, des dates communes pour les deux tours permettant de "garantir une résonance maximale à cette expérience", écrivent Jean-Philippe Thiellay, le vice-président de Terra Nova (proche du PS), et Matthias Fekl, député socialiste du Lot-et-Garonne, dans une étude de 45 pages.

Terra Nova considère que "l'organisation de primaires ouvertes à l'ensemble des partenaires de la gauche, mais aussi des composantes éventuelles des futures majorités municipales, est une opportunité pour montrer que la gauche a, en la matière, une avance sur la droite qui doit permettre de lancer la campagne et conquérir de nouvelles municipalités". Les auteurs du rapport évoquent d'ailleurs des "primaires de conquête".
La Fondation préconise d'"ouvrir les primaires aux partis partenaires localement, du PCF au MoDem (...) leur demandant leur décision sur leur participation" dès le mois d'avril.
Pour MM. Thiellay et Fekl, ces primaires n'ont pas pour objectif de "diviser la gauche".
Ils voient dans un tel scrutin "trois bénéfices politiques majeurs": "un outil de légitimation" pour "faire émerger un candidat connu", "un outil de mobilisation des militants" et enfin la possibilité de "construire une majorité plus large et plus vivante".
Relevant plusieurs scénarios possibles, Terra Nova propose néanmoins que ces primaires se déroulent "sauf demande locale forte", dans "quelques communes", telles que Paris, Marseille, Montpellier, Bordeaux, "avec l'objectif d'atteindre un succès comparable à celui des primaires présidentielles".
La Fondation relève "l'urgence du calendrier et la nouveauté de l'exercice" pour expliquer une telle limitation, soulignant que "la droite" ne manquera pas de se saisir "de ratés éventuels" dans l'organisation du scrutin.
Pour assurer un "filtrage des candidats", Terra Nova recommande de "demander aux candidats des parrainages citoyens (signatures d'électeurs inscrits sur les listes), en retenant par exemple la limite de 2% du corps électoral".
A Paris, cela représenterait 12.500 signatures.
Pour assurer enfin un déroulement "exemplaire" de la campagne, Terra Nova recommande la mise en place d'une "Haute autorité des primaires" qui sera chargée de surveiller, arbitrer puis de valider les résultats.



http://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-ingredients-pour-reussir-sa-primaire_1215182.html

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Les ingrédients pour réussir sa primaire

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A l'approche des élections municipales en 2014, Terra Nova publie, ce mercredi, un rapport de 23 propositions pour réussir une primaire locale. L'Express en a fait un guide de la primaire parfaite. 

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Dans un rapport publié ce mercredi, Terra Nova livre sa méthode pour réussir des primaires au niveau local. L'Express le traduit en petit guide à l'usage des candidats à la bataille pour les municipales de 2014. 
D'abord un casting intéressant et rigoureux...

- Choisir de bonnes têtes d'affiche. La primaire est un outil pour motiver les troupes... Une bataille passionnante entre des têtes d'affiche et une campagne prenante les encourageront à se déplacer pour voter pour leur champion. Résultat: le parti pourra se targuer d'avoir suscité une forte mobilisation. Il faut donc privilégier des candidats avec une personnalité marquante et un programme bien identifié. 

- Soigner l'éthique des candidats. Le but de la primaire est de recréer la confiance brisée entre les électeurs et les élus. Dans un souci d'exemplarité et dans l'attente de la loi, il pourrait être demandé au candidat cumulard localement d'abandonner ses autres mandats avant la campagne ou en cas de victoire. 

- Etre rigoureux quant à la recevabilité des candidatures. Les partis ont intérêt à limiter la primaire à des candidats qui ont des chances sérieuses de l'emporter. Pour rester crédible, mieux vaut éviter d'offrir une tribune à n'importe quelle organisation avant la campagne. Deux solutions sont envisagées: le parrainage par des élus ou le parrainage citoyen, plus large. Le nombre de parrainage nécessaire par candidat correspondant alors à 1% de la population de la ville, dans l'idéal.  
Ensuite ne pas confondre débat et guerre interne...

- Ne pas mettre en difficulté un candidat. La primaire est aussi un outil de légitimation. Elle sert à faire émerger un candidat connu et porteur des grands thèmes de la campagne. C'est une primaire pour la conquête. Il faut donc éviter de mettre un "bon" candidat trop en difficulté. La tenue d'une primaire n'est pas obligatoire s'il y a un candidat sortant ou un candidat dit "favori". Le but n'est pas de donner des arguments au parti adverse. Souvenez-vous des sorties de Martine Aubry contre François Hollande pendant la primaire socialiste, et notamment du "quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup".  

- Favoriser la réconciliation des candidats. Suite logique du point précédent. L'organisation du rabibochage des candidats doit être décidée avant la campagne. La réconciliation doit être rapide et efficace. C'est un outil important pour la campagne qui suit.  

- Eviter de lier les résultats à la liste. Le score obtenu par chaque candidat n'influence pas la composition de la liste du gagnant. La tête de liste ne doit pas être liée par les résultats des autres. Si un candidat obtient 25% des voix, cela ne lui offre pas un quart des sièges. Ainsi cela permet à celui qui remporte la primaire de construire sa liste en fonction de ses idées. 

- Maîtriser l'égo des candidats. Chaque candidat doit s'engager avant la campagne à ne pas se présenter en tant que dissident s'il perd. 
Enfin quelques questions techniques...

- La date des primaires. Les primaires doivent s'intégrer pleinement dans le temps de campagne. Un principe se dégage: l'organisation des primaires à une date unique dans toutes les villes concernées. Cela permet une médiatisation plus importante et donc une mobilisation des sympahisants potentiellement plus forte. Une communication nationale peut être gage de réussite pour cet exercice. 

- Le choix des communes. Il n'est ni envisageable, ni possible d'organiser des primaires dans 36 000 communes. Notamment parce qu'un corps électoral réduit présente de véritables dangers quant à la sincérité du scrutin. En dessous d'un millier d'électeurs, n'importe quel groupe de pression est en mesure d'influencer et de faire basculer le scrutin. Il est ainsi plus prudent de privilégier les villes de plus de 100 000 habitants.  

- La délimitation des électeurs. Si la primaire est ouverte, tous les électeurs inscrits sur les listes électorales de la commune au 31 décembre 2012 auront le droit de voter. Les jeunes de 17 ans qui auront 18 ans au moment de l'élection pourront s'ajouter. Concernant le vote des étrangers, il est préconisé de s'en tenir aux listes pour l'instant, afin d'éviter les fraudes. Dans l'attente d'une loi, seuls les étrangers inscrit dans le parti concerné pourront voter.  

- Les instances d"arbitrage et de régulation. La primaire au sein d'un parti doit être un moment démocratique incontestable. L'échec de l'élection interne à l'UMP a montré la difficulté de l'exercice. Pour éviter cet écueil, il est recommandé d'instaurer une commission d'organisation nationale et locale et de confier la surveillance et l'arbitrage à une haute autorité nationale et locale. De se tenir loin de la Cocoe et de la Conare, donc. 

- La formation du candidat concernant le financement. Le financement de l'organisation de la primaire est intégralement pris en charge par le parti. Libre à lui de demander une participation comme le PS pour ses primaires en 2011.  

http://www.rue89.com/2013/01/30/et-maintenant-des-primaires-aux-municipales-239132

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Et maintenant, des primaires pour les élections municipales ?


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Le think tank Terra Nova, compagnon de route du PS, publie ce mercredi un rapport sur l’organisation des municipales de 2014. Cauchemar pour les barons de province : il propose l’organisation de primaires locales. Où ? Quand ? Comment ? Les réponses de l’un des auteurs du rapport, Matthias Fekl, député du Lot-et-Garonne.


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Rue89 : Il paraît que vous êtes tellement contents, à Terra Nova, de la façon dont la primaire présidentielle s’est déroulée, que vous voulez étendre le système...

Matthias Fekl : Après la réussite de la primaire nationale, imaginée par Olivier Ferrand, nous proposons effectivement des primaires locales pour poursuivre l’ouverture à la société civile et profiter de la mobilisation que ce processus de désignation suscite.

Dans toutes les villes ?

Non. Plutôt dans les grandes villes tenues par la droite ou quand le maire sortant de gauche ne se représente pas. Ça doit être des « primaires de conquête ».

C’est un mécanisme particulièrement adapté à Paris, Marseille, Bordeaux si les candidats le souhaitent, Montpellier, voire Lyon – mais c’est plutôt à la convenance du maire. Il pourrait aussi y avoir Nice, Le Havre, Toulon, Aix, Nîmes, Perpignan, Orléans, Boulogne-Billancourt, Mulhouse et Nancy.

Nous considérons que dans des villes de moins de 80 000 ou 100 000 habitants, c’est compliqué : n’importe quelle association un peu énervée peut planter la démarche. Les risques de noyautage et de dévoiement des primaires sont trop importants.

Quel calendrier proposez-vous ?

Il y a deux options. Soit chaque ville s’organise comme elle le souhaite. Soit il y a une harmonisation au niveau national, ce qui augmenterait l’impact médiatique. Nous proposons :

    que les instances du PS valident le principe de primaires locales en mars-avril ;

    que les partis partenaires localement, du PCF au MoDem, indiquent s’ils veulent participer dans la foulée ;

    que les candidats collectent des parrainages de citoyens (2% du corps électoral de leur commune) entre mai et août ;

    que la campagne soit lancée à l’université d’été de La Rochelle ;

    et que les primaires soient organisées au cours des deux premiers dimanches d’octobre.

Ça laisse toute la fin d’année pour fusionner les listes concurrentes, affiner les programmes, avant le lancement de la campagne proprement dite en janvier 2014.

Certains barons socialistes estiment que les primaires sont l’arme de ceux qui n’ont jamais réussi à se faire élire...

C’est surtout la fin des baronnies, des fédérations noyautées, des fausses cartes et des militants de complaisance... C’est très bien de donner leur chance à de nouveaux profils, à des surprises, à des candidats outsiders.

En 2011, les militants ont pu craindre de voir leur « pouvoir » menacé par la participation de simples sympathisants...

Ces craintes ont été désamorcées ! Le succès de la primaire de 2011, on le doit aux militants. C’est eux qui ont permis la mobilisation, tenu les bureaux de vote... Ils sont devenus des figures de la campagne électorale, au même titre que les candidats. C’est une valorisation forte de leur rôle. Et dans leurs villes, en organisant des primaires, le parti va apparaître comme le premier animateur de la vie démocratique locale.

J’imagine que vous avez effectué quelques coups de sonde rue de Solférino. Quelle est la probabilité que le PS mette en œuvre vos propositions ?

Harlem Désir semble très attaché à ce principe. L’idée est déjà dans les esprits.

Et après ? Souhaitez-vous que les primaires deviennent la norme pour tous les types de scrutins ?

Attendons de voir comment ça se passe avec les municipales et comment continue à se diffuser la culture des primaires. Pour les cantonales, il ne faut rien exclure, mais l’étroitesse du corps électoral pose question. Pour les têtes de liste aux régionales, ça paraît tout à fait adapté.

http://www.slate.fr/france/67809/primaires-municipales-terra-nova

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Primaires municipales: le mode d’emploi de Terra Nova

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Le think tank proche du PS plaide pour des primaires «d’expérimentation» et de «conquête» dans quelques grandes villes: Paris, Marseille, Montpellier ou Bordeaux pourraient notamment être concernées. 

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L’influence du président fondateur de Terra Nova, Olivier Ferrand, décédé en juin 2012 peu après avoir été élu député PS dans les Bouches-du-Rhône, plane encore sur son organisation. Il faut dire que les «Primaires de conquête pour les municipales 2014», ensemble de propositions présentées mercredi 30 janvier par le think tank, doivent beaucoup «à l’intuition géniale et assez dérangeante à l’époque», selon le député socialiste du Lot-et-Garonne et rapporteur du texte Matthias Fekl, de Ferrand, qui, avec Arnaud Montebourg, a joué un rôle crucial dans le ralliement d’un PS pourtant frileux à cette pratique importée des Etats-Unis.

C’est d’ailleurs sur une citation de Primaire. Comment sauver la gauche que s’ouvre le communiqué de presse… «Si le sort de la campagne présidentielle a changé, on le doit aussi à Olivier», souligne le vice-président de la fondation, Jean-Philippe Thiellay. La victoire de François Hollande lui avait alors servi de rampe de lancement pour l’Elysée, estime Terra Nova.
Fort de cette légimité de grand mécano de la vie politique française, et alors que même l’UMP se prépare à des primaires ouvertes pour choisir son candidat pour Paris en 2014 ou pour l'Elysée en 2017, le think tank poursuit donc son engagement en faveur de «tout ce qui peut aérer la vie politique», en préconisant à la gauche d’organiser des primaires ouvertes aux citoyens pour sélectionner les candidats aux municipales de mars 2014.
Le mode d’emploi des primaires

Après l’élection présidentielle, les municipales sont le scrutin le plus suivi par les Français. La participation y est forte, l’enjeu très personnalisé en dépit d’un scrutin de liste. Idéal donc pour organiser de beaux duels politiques très médiatisés entre quelques candidats d’envergure dans les grandes villes françaises.

Pour initier ces «primaires de conquête», la fondation a fait quelques recommandations: «les primaires ne sont pas adaptées, sauf exception, aux villes dans lesquelles un élu sortant de gauche se représente aux suffrages de ses administrés», pas plus que dans les cas où un candidat a «construit une légitimité que personne ne conteste».

Inutile de «se tirer des balles dans le pied» dans les situations où le candidat est bien implanté, estime Jean-Philippe Thiellay. Le processus de pré-sélection ravirait avant tout le camp adverse, qui commenterait avec gourmandise les déchirements de la gauche.

Pour que le futur candidat soit choisi par une part significative du corps électoral, Terra Nova propose de limiter ce processus de sélection aux villes d’«au moins 80.000 voire 100.000 habitants», en se fondant sur le succès de la primaire de 2011, qui avait réuni près de 6% des inscrits. Pour une ville de 100.000 habitants, on estimerait donc entre 2.500 et 3.500 le nombre d’électeurs qui se rendraient aux urnes.

Enfin, pour maximiser l’intérêt autour de ces primaires et renforcer la mobilisation, Terra Nova recommande de les organiser toutes au même moment, les 6 et 13 octobre prochain.
Limiter l’expérimentation à quelques grandes villes

Paris, où Bertrand Delanoë ne se représente pas, sera sans doute concernée. Les candidats, la première adjointe du maire sortant Anne Hidalgo et le député Jean-Marie Le Guen, y sont favorables.

A Marseille, où la gauche a échoué de peu à obtenir l'alternance en 2008, «il y a beaucoup de personnalités de talent qui se sont déclarées. Je crois que ce débat permettra de mobiliser les citoyens», a déclaré récemment le premier secrétaire du PS Harlem Désir.

Les primaires sont d’ailleurs pensées comme un outil de court-circuitage des pratiques clientélistes des appareils politiques locaux. «On ne veut pas mentionner de noms ou de villes particulières», expliquent les auteurs du rapport, dans une allusion à peine masquée à la situation marseillaise, où le PS local a évité de justesse la mise sous tutelle à la suite du rapport Montebourg sur le clientélisme de la fédération, longtemps tenue par Jean-Noël Guérini.

Patrick Mennucci, anti-guériniste et candidat à la mairie, plaide pour ces primaires. Samia Ghali, sénatrice et maire des 15è et 16è arrondissements, y est également favorable. A l’inverse, Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’exclusion et tombeuse de Renaud Muselier aux législatives, est très réservée: «Si (Harlem Désir) est capable d'organiser une primaire sans pugilat, c'est bien, mais il va falloir qu'il m'explique comment il compte faire», a-t-elle récemment déclaré.

Une primaire ouverte pourrait aussi avoir lieu à Montpellier, bien que la situation soit pour le moment encore assez floue dans cette dernière ville: les appétits sont nombreux et, la fédération PS de l’Hérault, placée sous tutelle, peut difficilement investir un candidat légitime.

Quant à Lyon, tout dépendrait du bon vouloir du sortant Gérard Collomb, qui «bénéficie d’une légitimité incontestée».

Si les primaires sont étendues à toutes les villes de plus de 100.000 habitants gouvernées par la droite ou dont le maire sortant de gauche ne se représente pas, les villes de Nice, Le Havre, Toulon, Aix-en-Provence, Nîmes, Perpignan, Orléans, Boulogne-Billancourt, Mulhouse et Nancy seraient également concernées, selon Terra Nova.

Restent des cas non évoqués dans le rapport, comme Nantes, où le successeur de Jean-Marc Ayrault Patrick Rimbert n'a pas été élu en tant que tête de liste en 2008; ou Rennes, où une primaire militante interne au PS doit désigner le candidat dès février, alors que le maire sortant, Daniel Delaveau, a annoncé qu'il ne se représenterait pas pour un second mandat.

J.-L.C.