Cette situation dramatique, chez Goodyear, pour les employés est le résultat de la crise profonde du secteur automobile, qui fait écho au renchérissement des énergies fossiles.
Cette situation dramatique, chez Goodyear, Renault, Peugeot...,  pour les employés est le résultat de la crise profonde du secteur automobile, qui fait écho au renchérissement des énergies fossiles.
chez Goodyear, Renault, et Peugeot.
chez Goodyear, Renault, Peugeot...
Cette situation dramatique - chez Goodyear, Renault, Peugeot... - pour les employés est le résultat de la crise profonde du secteur automobile, qui fait écho au renchérissement des énergies fossiles. L'absence d'anticipation amène à naviguer d'une crise à une autre alors que cette évolution est connue.
(...) Cette situation dramatique - chez Goodyear, Renault, Peugeot... - pour les employés est le résultat de la crise profonde du secteur automobile, qui fait écho au renchérissement des énergies fossiles.
(Communiqué) Europe Ecologie-Les Verts "appelle à la reprise des discussions avec le repreneur de l'activité agricole et rappelle que la question des salariés non concernés par un potentiel repreneur reste entière. Aujourd'hui, il est nécessaire que l'Etat s'engage fortement sur ce dossier pour soutenir les salariés menacés et donner des perspectives. (...) Cette situation dramatique - chez Goodyear, Renault, Peugeot... - pour les employés est le résultat de la crise profonde du secteur automobile, qui fait écho au renchérissement des énergies fossiles. L'absence d'anticipation amène à naviguer d'une crise à une autre alors que cette évolution est connue." (communiqué)
Les élus estiment que "la justification économique de la fermeture n'est à ce jour pas démontrée" et rappellent que "depuis plus de 5 ans, les tribunaux ont à plusieurs reprises confirmé que le projet de restructuration du site reposait sur des bases juridiques contestables".
Prix Patrimoine: Krazy Kat(1925-1929), de George Herriman (Les rêveurs) <@PCTFTG@>Le plus mythique des comics américains, précurseur, qui entremêle poésie et humour paraît enfin en langue française.
Fauve d'or du Meilleur album: Quai d'Orsay, tome 2, Chroniques diplomatiques, (Dargaud), de Christophe Blain (dessin) et Abel Lanzac (scénario).
Fauve d'or du Meilleur album: Quai d'Orsay, tome 2, Chroniques diplomatiques, (Dargaud) de Christophe Blain (dessin) et Abel Lanzac (scénario).
Deuxième volume des aventures échevelées du ministre des Affaires étrangères, Alexandre Taillard de Vorms, Chroniques diplomatiques propose une nouvelle fois sa vision acérée du monde politique.
Le palmarès complet <@PCTFTG@>Grand Prix d'Angoulême: Willem <@PCTFTG@>Fauve d'or du Meilleur album: Quai d'Orsay, tome 2, Chroniques diplomatiques, (Dargaud) de Christophe Blain (dessin) et Abel Lanzac (scénario) <@PCTFTG@>Prix spécial du 40e Festival pour l'ensemble de son oeuvre: Akira Toriyama (Japon) <@PCTFTG@>Prix spécial du jury: Le Nao de Brown (Akileos) de Glyn Dillon <@PCTFTG@>Prix de la Série: Aâma,Tome 2, La multitude invisible (Gallimard) de Frederik Peeters <@PCTFTG@>Prix Révélation: Automne (Nobrow) de Jon McNaught <@PCTFTG@>Prix du Patrimoine: Krazy Kat,1925-1929» (Les Rêveurs) de l'Américain George Herriman décédé en 1944.
Ce premier volume annonce d'autres volumes.
Ce premier volume annonce d'autres.
Ce premier volume en annonce d'autres.
Désigné par ses pairs <@PCTFTG@>Auteur prolifique; dans la presse, du journal du mouvement anarchiste Provo au quotidien Libération en passant par Hara-Kiri, et dans ses nombreux livres, Willem ne cesse de croquer la politique... et le sexe.
http://www.sudouest.fr/2013/02/04/lanzac-et-blain-ensemble-955658-790.php <@CHGTLG@>titre: <@PCTFTG@>Festival de la BD : le Prix du meilleur album revient à Lanzac et Blain, pour le tome 2 de "Quai d'Orsay" <@PCTFTG@>chapeau: <@PCTFTG@>Le tome 2 de « Quai d'Orsay » a reçu le Prix du meilleur album.
Chute en Bourse <@PCTFTG@>Evidemment, la conférence de New York ne s'est pas limitée à l'annonce d'un changement de nom.
http://lci.tf1.fr/high-tech/rim-lance-deux-smartphones-et-s-appelle-desormais-blackberry-7800218.html <@PCTFTG@>titre: <@PCTFTG@>Avec son Q10 et son Z10, Blackberry veut "transformer la communication mobile" <@PCTFTG@>chapeau: <@PCTFTG@>Le groupe canadien Research in Motion (RIM) a présenté mercredi deux nouveaux smartphones, le Z10 et le Q10.
Deux nouveaux terminaux <@PCTFTG@>Pour l'heure, le groupe lance deux smartphones: le BlackBerry Z10, totalement tactile, et le BlackBerry Q10 qui dispose du traditionnel clavier de la marque.
La stratégie bien mais pas top.
La stratégie pas top.
La stratégie, pas top.
La stratégie, bien mais pas top.
La stratégie, bien mais pas top <@PCTFTG@>Autrefois considérés comme incontournables par les professionnels, les Blackberry ont perdu des parts de marché à vitesse grand V par manque d’innovation, mais aussi par un management discutable.
Europe Ecologie-Les Verts "appelle à la reprise des discussions avec le repreneur de l'activité agricole et rappelle que la question des salariés non concernés par un potentiel repreneur reste entière. Aujourd'hui, il est nécessaire que l'Etat s'engage fortement sur ce dossier pour soutenir les salariés menacés et donner des perspectives. (...) Cette situation dramatique - chez Goodyear, Renault, Peugeot... - pour les employés est le résultat de la crise profonde du secteur automobile, qui fait écho au renchérissement des énergies fossiles. L'absence d'anticipation amène à naviguer d'une crise à une autre alors que cette évolution est connue."
http://obsession.nouvelobs.com/high-tech/20130130.OBS7184/avec-le-blackberry-10-nous-esperons-rebondir.html <@PCTFTG@>titre: <@PCTFTG@>"Avec le BlackBerry 10, nous espérons rebondir" <@PCTFTG@>chapeau: <@PCTFTG@>Le fabricant canadien a dévoilé deux nouveaux smartphones avec lesquels il espère reconquérir le marché.
La part de marché de Blackberry a glissé à 6% en 2012, selon le cabinet IDC, loin derrière Samsung, leader des smartphones avec 39,6%, et Apple qui détient un quart du marché.
BlackBerry lance deux nouveaux téléphones, le Z10 et le Q10 <@PCTFTG@>chapeau: <@PCTFTG@>Avec deux ans de retard sur les prévisions initiales, le groupe canadien Research in Motion (RIM) a dévoilé ce mercredi ses nouveaux BlackBerry, issus d'une nouvelle génération de téléphones qui doit sceller son avenir.
A son arrivée, Obama a absolument voulu garder son Blackberry <@PCTFTG@>La part de marché de Blackberry a glissé à 6% en 2012, selon le cabinet IDC, loin derrière Samsung, leader des smartphones avec 39,6%, et Apple qui détient un quart du marché.
J’aime bien ça <@PCTFTG@>le design, les matériaux <@CHGTLG@>l’ergonomie générale <@CHGTLG@>le clavier <@CHGTLG@>la réactivité <@CHGTLG@>la qualité de l’écran <@PCTFTG@>J’aime moins ça <@PCTFTG@>quelques points d’ergonomie à revoir <@CHGTLG@>manque d’applications adaptées <@PCTFTG@>Caractéristiques techniques principales du BlackBerry Z10 <@PCTFTG@>Ecran tactile de 4,2″ avec une résolution de 1280 x 768 pixels, avec 356 pixels par pouce. <@CHGTLG@>Un processeur 1,5GHz TI OMAP 4470 <@CHGTLG@>2 Go de RAM <@CHGTLG@>16 Go de stockage <@CHGTLG@>Une caméra arrière de 8 MP <@CHGTLG@>Une caméra frontale de 2 MP <@CHGTLG@>Enregistrement vidéo en 1080p <@CHGTLG@>Slot MicroSD <@CHGTLG@>Port MicroUSB <@CHGTLG@>Port MicroHDMI <@CHGTLG@>LTE et Wi-Fi.
La théorie d'un compte enregistré avec un prête-nom <@PCTFTG@>«Dire qu'aucun compte n'a été fermé, ça laisse au contraire supposer qu'un compte a pu être ouvert à un moment donné mais qu'il n’a jamais été fermé», a relevé Rémy Garnier, affirmant qu'un compte peut très bien être ouvert en Suisse en utilisant un prête-nom.
Hier, Rémy Garnier, l'ancien vérificateur fiscal lot-et-garonnais, l'un des premiers à avoir évoqué le présumé compte suisse, a été auditionné pendant plusieurs heures à Agen.
Elle se débarrasse de cette usine au prétexte que les travailleurs n'y seraient pas assez dociles.
(...) Elle veut tout simplement se débarrasser de cette usine au prétexte que les travailleurs n'y seraient pas assez dociles.
Dans une région déjà sinistrée par le chômage, c'est une ignominie de plus de la part de cette multinationale.
(communiqué) <@PCTFTG@>Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière: "Dans une région déjà sinistrée par le chômage, c'est une ignominie de plus de la part de cette multinationale. (...) Elle veut tout simplement se débarrasser de cette usine au prétexte que les travailleurs n'y seraient pas assez dociles. Comme ceux de PSA, de Renault, de Sanofi, de Virgin ou d'ArcelorMittal, les travailleurs de Goodyear Amiens ont mille fois raison de se battre. L'interdiction des licenciements, c'est par la lutte qu'il faudra l'imposer." (communiqué)
Elle vient des politiques économiques suicidaires conduites par l'UMP et maintenant le PS au niveau depuis 20 ans.
Elle vient des politiques économiques suicidaires conduites par l'UMP et maintenant le PS à flot depuis 20 ans.
(communiqué) <@PCTFTG@>- A droite : <@PCTFTG@>Nicolas Dupont-Aignan, député et président de Debout la République.
Elle vient des politiques économiques suicidaires conduites par l'UMP et maintenant le PS depuis 20 ans.
(communiqué) <@PCTFTG@>- A droite : <@PCTFTG@>Nicolas Dupont-Aignan, député et président de Debout la République: "Les gouvernements successifs sont coupables de la fermeture de Goodyear. (...) Certains mauvais esprits à gauche vont incriminer les dirigeants de l'entreprise. (...) D'autres plus cyniques mettront en avant la récente étude de Goldman Sachs, qui préconise de baisser de 30% les salaires en France, pour maugréer contre le coût du travail. (...) La vraie responsabilité est ailleurs. Elle vient des politiques économiques suicidaires conduites par l'UMP et maintenant le PS depuis 20 ans." (communiqué)
Les propositions scandaleuses faites aux salariés en matière d'augmentation du temps de travail s'apparentent à un véritable chantage qui devient habituel chez les multinationales et ne pouvait être accepté.
Les propositions scandaleuses faites aux salariés en matière d'augmentation du temps de travail, notamment durant les weekends s'apparentent à un véritable chantage qui devient habituel chez les multinationales et ne pouvait être accepté.
Les propositions scandaleuses faites aux salariés en matière d'augmentation du temps de travail, notamment durant les weekends, et de réduction des salaires s'apparentent à un véritable chantage qui devient habituel chez les multinationales et ne pouvait être accepté.
Les propositions scandaleuses faites aux salariés en matière de réduction des salaires s'apparentent à un véritable chantage qui devient habituel chez les multinationales et qui ne pouvait être accepté.
Les propositions scandaleuses faites aux salariés en matière de réduction des salaires s'apparentent à un véritable chantage qui devient habituel chez les multinationales et ne pouvait être accepté.
Cette décision relève de la triste réalité des licenciements boursiers, puisque les propositions scandaleuses faites aux salariés en matière d'augmentation du temps de travail, notamment durant les weekends, et de réduction des salaires s'apparentent à un véritable chantage qui devient habituel chez les multinationales et ne pouvait être accepté.
Michel Guiniot, membre du bureau politique du FN, conseiller régional de Picardie.
(communiqué) <@PCTFTG@>Michel Guiniot, membre du bureau politique du FN, conseiller régional de Picardie: "Après Continental, c'est Goodyear qui va envoyer 1.250 salariés picards à Pôle Emploi. Le prétexte de la compétitivité peut-il tenir lorsque l'on sait que Goodyear international a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 22 milliards de dollars avec un bénéfice de 223 millions de dollars ? Cette décision relève de la triste réalité des licenciements boursiers, puisque les propositions scandaleuses faites aux salariés en matière d'augmentation du temps de travail, notamment durant les weekends, et de réduction des salaires s'apparentent à un véritable chantage qui devient habituel chez les multinationales et ne pouvait être accepté." (communiqué) <@PCTFTG@>(Avec AFP)
Il a annoncé jeudi la fermeture de son site d'Amiens-Nord.
Il a annoncé jeudi la fermeture de son site d'Amiens-Nord, menaçant 1 173 emplois.
Le dossier du fabricant de pneus Goodyear, qui a annoncé jeudi la fermeture de son site d'Amiens-Nord, menaçant 1 173 emplois.
Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, souhaite des négociations, dans le dossier du fabricant de pneus Goodyear, qui a annoncé jeudi la fermeture de son site d'Amiens-Nord, menaçant 1 173 emplois.
Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, souhaite "ramener tout le monde à la table des négociations" dans le dossier du fabricant de pneus Goodyear.
Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, souhaite "ramener tout le monde à la table des négociations" dans le dossier du fabricant de pneus Goodyear, qui a annoncé jeudi la fermeture de son site d'Amiens-Nord, menaçant 1 173 emplois.
Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, souhaite "ramener tout le monde à la table des négociations" dans le dossier du fabricant de pneus Goodyear, qui annoncé jeudi la fermeture de son site d'Amiens-Nord, menaçant 1 173 emplois.
chapeau: <@PCTFTG@>texte: <@PCTFTG@>Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, souhaite "ramener tout le monde à la table des négociations" dans le dossier du fabricant de pneus Goodyear, qui annoncé jeudi la fermeture de son site d'Amiens-Nord, menaçant 1 173 emplois.
Outre l'Etat, le ministre veut réunir syndicats, direction de Goodyear et le repreneur potentiel Titan, avec qui les négociations ont échoué en juin.
"Nous ne sommes pas sûrs d'y arriver", a ajouté le ministre, qui a indiqué avoir contacté lui-même le repreneur américain, sans avoir de réponse pour l'instant.
Les salariés de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord, dans la Somme.
Il entérine l'annonce par la direction du projet de fermeture du site.
Franck Jurek, délégué CGT (majoritaire), secrétaire adjoint du comité d'entreprise (CE).
Ça fait six ans qu'on se bat contre 400, 800, 1 200 suppressions d'emploi, on va se battre et il y aura encore plus de monde.
Au cœur d'une bataille juridique depuis cinq ans, les salariés de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord, dans la Somme, se sont dits prêts à se battre, quelques minutes après l'annonce par la direction du projet de fermeture du site.
Au cœur d'une bataille juridique depuis cinq ans, les salariés de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord, dans la Somme, se sont dits jeudi 31 janvier prêts à se battre, quelques minutes après l'annonce par la direction du projet de fermeture du site.
"Entre l'annonce et la fermeture, il y a de la marge. Ça fait six ans qu'on se bat contre 400, 800, 1 200 suppressions d'emploi, on va se battre et il y aura encore plus de monde", a immédiatement réagi Franck Jurek, délégué CGT (majoritaire), secrétaire adjoint du comité d'entreprise (CE).
LES SYNDICATS PRÊTS À SE BATTRE <@PCTFTG@>Au cœur d'une bataille juridique depuis cinq ans, les salariés de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord, dans la Somme, se sont dits jeudi 31 janvier prêts à se battre, quelques minutes après l'annonce par la direction du projet de fermeture du site.
-- Je connais quelqu'un qui serait mauvais explorateur.
-- Je connais quelqu'un, dit le petit prince, qui serait mauvais explorateur.
Le mauvais de la classe.
"C'est une mauvaise nouvelle bien sûr, on a un combat à mener et on le mènera jusqu'au bout."
C'est une mauvaise nouvelle bien sûr.
Il va continuer, peu importe la décision.
Le combat a commencé il y a cinq ans et il va continuer après.
Peu importe la décision.
On est des Goodyear, on restera des Goodyear un bon moment.
Le combat a commencé il y a cinq ans et il va continuer après, peu importe la décision.
On est des Goodyear, on restera des Goodyear encore un bon moment.
Le combat a commencé il y a cinq ans et il va continuer après, peu importe la décision, a estimé pour sa part Mickaël Mallet, délégué CGT.
Le combat a commencé il y a cinq ans et il va continuer après, peu importe la décision, a estimé pour sa part Mickaël Mallet, délégué CGT, embauché il y a douze ans.
Le combat a commencé il y a cinq ans et il va continuer après, peu importe la décision, a estimé pour sa part Mickaël Mallet, délégué CGT, embauché il y a douze ans chez Goodyear.
"On est des Goodyear, on restera des Goodyear encore un bon moment. C'est une énième annonce, c'est dans la continuité. Le combat a commencé il y a cinq ans et il va continuer après, peu importe la décision", a estimé pour sa part Mickaël Mallet, délégué CGT, embauché il y a douze ans chez Goodyear.
"La responsabilité de Goodyear est totale. Annoncer la fermeture totale est encore plus grave que ce que l'on pouvait imaginer. C'est inacceptable ! Nous voulons un projet industriel", a-t-il affirmé auprès de l'AFP, en marge d'une réunion sur la politique de la ville.
"La responsabilité de Goodyear est totale. Annoncer la fermeture totale est encore plus grave que ce que l'on pouvait imaginer. C'est inacceptable ! Nous voulons un projet industriel", a-t-il affirmé auprès de l'AFP, en marge d'une réunion sur la politique de la ville à Paris.
Le president prend la parole, il évoque les 1 200 emplois directs menacés mais aussi 800 emplois indirects.
"La fermeture de l'usine est la seule option possible après cinq années de négociations infructueuses", a expliqué dans un communiqué la direction, précisant que le projet de fermeture avait été présenté au comité central d'entreprise (CCE) et fera l'objet d'une consultation des représentants du personnel.
"La zone industrielle au nord d'Amiens sera en grande partie décapitée", a-t-il déploré, évoquant les 1 200 emplois directs menacés mais aussi 800 emplois indirects.
Nous sommes pleinement conscients de la gravité de l'annonce que nous faisons aujourd'hui et des conséquences lourdes de ce projet pour les salariés, leurs familles et les communautés locales.
"Goodyear restera à l'écoute des initiatives qui pourraient être proposées par les parties prenantes, dans le cadre de la procédure entamée aujourd'hui", a-t-il ajouté.
"Nous sommes pleinement conscients de la gravité de l'annonce que nous faisons aujourd'hui et des conséquences lourdes de ce projet pour les salariés, leurs familles et les communautés locales", a déclaré pour sa part Henry Dumortier, directeur général de Goodyear Dunlop Tires France dans le communiqué.
"Ce projet a pour objectif de sauvegarder la compétitivité des secteurs d'activité tourisme et agricole du groupe", justifie la direction.
Ce projet a pour objectif de sauvegarder la compétitivité des secteurs d'activité tourisme et agricole du groupe.
"Nous sommes profondément déçus que cinq années de négociations n'aient pas permis de parvenir à un compromis avec les représentants du personnel d'Amiens Nord", a affirmé M. Dumortier.
"SAUVEGARDER LA COMPÉTITIVITÉ" <@PCTFTG@>"Ce projet a pour objectif de sauvegarder la compétitivité des secteurs d'activité tourisme et agricole du groupe", justifie la direction.
http://www.lepoint.fr/economie/a-goodyear-amiens-des-salaries-ecoeures-mais-combatifs-31-01-2013-1622415_28.php <@PCTFTG@>titre: <@PCTFTG@>À Goodyear Amiens, des salariés "écoeurés" mais combatifs <@PCTFTG@>chapeau: <@PCTFTG@>L'annonce de la fermeture du site d'Amiens-Nord était attendue. Sur place, les salariés se disent bouleversés mais déterminés à poursuivre une lutte entamée il y a 5 ans. 
Peu d'émotion au moment où tombe l'annonce, l'événement semble attendu.
Ils sont une dizaine de la CGT à avoir attendu avec les journalistes le résultat du CCE.
Interview de Christophe Lefort, directeur général Europe de BlackBerry, par Boris Manenti.
Interview de Christophe Lefort, directeur général Europe de BlackBerry.
Interview de Christophe Lefort, directeur général Europe de BlackBerry, par Boris Manenti, mercredi 30 janvier.
Peu d'émotion au moment où tombe l'annonce, l'événement semble attendu, et tout de suite, de la combativité.
Pour l'instant, c'est qu'un projet, il n'y a aucune date d'émise, il n'y a rien, dit Raymond Huchin.
"Pour l'instant, c'est qu'un projet, il n'y a aucune date d'émise, il n'y a rien", dit Raymond Huchin.
"Je suis fatigué", lâche un salarié qui s'engouffre pour passer la sécurité.
Ça fait cinq ans qu'on vit comme ça.
Ça fait cinq ans qu'on vient pour travailler 2 heures, 4 heures, 5 heures, mais on fait notre travail correctement.
On vient pour travailler 2 heures, 4 heures, 5 heures, mais on fait notre travail correctement, là-dessus on peut rien nous reprocher.
Ça fait cinq ans qu'on vit comme ça, qu'on vient pour travailler 2 heures, 4 heures, 5 heures.
"Ça fait cinq ans qu'on vit comme ça, qu'on vient pour travailler 2 heures, 4 heures, 5 heures, mais on fait notre travail correctement, là-dessus on peut rien nous reprocher. C'est pas nous qui avons demandé à ne plus travailler, c'est eux", ajoute-t-il.
Une usine, ça peut encore fonctionner.
Il s'agissait, il y a deux années, de faire des investissements.
Il s'agissait il y a deux années de faire des investissements.
Il s'agissait il y a quelques années de faire des investissements.
Une usine comme il n'en existe plus.
Une usine comme ça.
Une usine comme ça, ça peut encore fonctionner.
Une usine comme ça peut encore fonctionner.
"Une usine comme ça, ça peut encore fonctionner. Il s'agissait il y a quelques années de faire des investissements", argumente, avec une grande fermeté, Pascal, 53 ans et 30 ans de Goodyear.
Pascal, 53 ans et 30 ans de Goodyear.
"Une usine comme ça, ça peut encore fonctionner. Il s'agissait il y a quelques années de faire des investissements", argumente Pascal, 53 ans et 30 ans de Goodyear.
"On est écoeuré. Dans l'usine, tout le monde fait tout et n'importe quoi", constate le représentant, lui qui ne serait pas étonné de voir des débordements.
"On est écoeuré. Dans l'usine, tout le monde fait tout et n'importe quoi", constate-t-il, lui qui ne serait pas étonné de voir des débordements.
Déjà une personne aujourd'hui a pété les plombs.
Déjà une personne ce matin a pété les plombs.
Déjà une personne a pété les plombs, une personne qui travaille seule.
Déjà une personne ce matin a pété les plombs, une personne qui travaille seule.
"Déjà une personne ce matin a pété les plombs, une personne qui travaille seule, qui a des enfants. Comment il va faire, pour subvenir aux besoins de ses enfants, de sa famille ?" s'interroge-t-il.
Déjà une personne ce matin a pété les plombs, une personne qui travaille seule, qui a des enfants.
Comment il va faire, pour subvenir aux besoins de ses enfants, de sa famille ?
Il s'interroge suis je malade ?
Il s'interroge je suis malade ?
Suis je malade ?
Suis je en bonne santé ?
Il s'interroge : suis je courageux ?
Il s'interroge : suis je malade ?
Il s'interroge suis je malade ?
Nous ne savons malheureusement pas plus que ce qu'il y a dans les journaux.
Comment il va faire, pour subvenir aux besoins de ses enfants, de sa famille s'interroge-t-il.
Il a quitté seulement trois fois le musée.
Il a quitté le musée seulement une fois.
Suis je malade s'interroge-t-il ?
Pourquoi faire s'interroge-t-il ?
Colère froide, également, contre le gouvernement.
Colère froide contre le gouvernement.
Colère froide, également contre le gouvernement.
Colère froide, aussi, contre le gouvernement.
Il a quitté le musée seulement trois fois.
Et aucune grande personne ne comprendra jamais que ça a tellement d'importance !
M. Sarkozy ne nous a jamais fait de belles promesses.
M. Sarkozy ne nous a jamais fait de promesses.
"M. Sarkozy ne nous a jamais fait de promesses, M. Hollande est venu nous en faire et ne les tient pas", accuse Johan Mannier, rappelant la venue du candidat Hollande qui s'était engagé contre les licenciements boursiers sur le site d'Amiens-Nord.
Lui-même ne sait pas ce qu'il va advenir de sa personne.
Sylvain Monney, un grand gaillard en ciré Goodyear Dunlop, alors que la pluie tombe à verse.
Sylvain Monney, un grand gaillard en ciré Goodyear Dunlop, alors que la pluie tombe à verse, rapporte que l'annonce est venue par une note interne.
Sylvain Monney, un grand gaillard en ciré Goodyear Dunlop, rapporte que l'annonce est venue par une note interne.
Sylvain Monney, un grand gaillard en ciré Goodyear Dunlop alors que la pluie tombe à verse, rapporte que l'annonce est venue par une note interne.
"Pendant ce temps-là, les grandes multinationales en profitent."
"Je pensais avoir voté à gauche" <@PCTFTG@>Colère froide, aussi, contre le gouvernement.
On a dit : Les gars, restez calmes, ça ne sert à rien de dégrader les outils de travail.
Parmi ceux qui parlent, les délégués réaffirment leur confiance en la CGT, syndicat majoritaire de l'usine.
"On a dit : Les gars, restez calmes, ça ne sert à rien de dégrader les outils de travail. Et pour le moment c'est calme", indique Sylvain Monney.
Parmi ceux qui parlent, beaucoup réaffirment leur confiance en la CGT, syndicat majoritaire de l'usine.
Donc, tu prends ton copain Hollande.
Donc, tu prends ton copain Hollande et tu fais ton boulot !
Mon pote, donc, tu prends ton copain Hollande et tu fais ton boulot !
« Arnaud Montebourg, tu as dit que tu voulais éviter le pire. Mon pote, donc, tu prends ton copain Hollande et tu fais ton boulot ! », lance ainsi Mickaël Wamen.
Les élus de la CFDT en appellent à l'Etat.
Les élus de la CFDT et de la CFE-CGC en appellent à l'Etat.
Les élus de la CFDT et de la CFE-CGC en appellent aussi à l'Etat.
Rejetant le plan de la direction, les élus de la CFDT et de la CFE-CGC en appellent aussi à l'Etat, et demandent la mise en place d'un plan de départ volontaire.
De leur côté, les élus locaux socialistes ont demandé au gouvernement « qu'une alternative prenant en compte les potentialités du site Goodyear d'Amiens (...) soit proposée », dans un communiqué commun.
A-t-il par exemple demandé aux Suisses de chercher la trace d’un compte à son nom ?
Pointée du doigt par les syndicats, la direction a campé sur ses positions, rappelant qu'elle avait proposé différents projets pour éviter la fermeture (lire ci-dessous).
Le gouvernement peut il changer la donne dans ce dossier ?
Pointée du doigt par les syndicats, la direction a campé sur ses positions, rappelant qu'elle avait proposé différents projets pour éviter la fermeture (lire ci-dessous) tout en soulignant le manque de rentabilité du site.
Le gouvernement peut il réellement changer la donne dans ce dossier ?
Le coût des pneus produits à Amiens-Nord est de 75 euros.
Le coût des pneus produits à Amiens-Nord est de 75 euros, pour un prix de vente moyen de 40 euros sur le segment des pneus tourisme en Europe.
Henry Dumortier rappelle que le coût des pneus produits à Amiens-Nord est de 75 euros, pour un prix de vente moyen de 40 euros sur le segment des pneus tourisme en Europe.
« Le site d'Amiens Nord a perdu 61 millions d'euros en 2011 », assure Henry Dumortier, qui rappelle que le coût des pneus produits à Amiens-Nord est de 75 euros, pour un prix de vente moyen de 40 euros sur le segment des pneus tourisme en Europe.
Et Mickaël Mallet, aussi de la CGT, poursuit : "C'est une énième annonce, c'est dans la continuité. Le combat a commencé il y a cinq ans et il va continuer après, peu importe la décision".
Et Mickaël Mallet, également à la CGT, poursuit : "C'est une énième annonce, c'est dans la continuité. Le combat a commencé il y a cinq ans et il va continuer après, peu importe la décision".
Et Mickaël Mallet, également à la CGT, de poursuivre : "C'est une énième annonce, c'est dans la continuité. Le combat a commencé il y a cinq ans et il va continuer après, peu importe la décision".
Et Mickaël Mallet, aussi à la CGT, de poursuivre : "C'est une énième annonce, c'est dans la continuité. Le combat a commencé il y a cinq ans et il va continuer après, peu importe la décision".
Après cinq longues années de négociations sociales infructueuses, la direction a donc estimé qu'il n'y avait pas d'autres alternatives.
Juste en face, le site d'Amiens Sud tourne à plein régime après avoir signé un accord de flexibilité.
Mais seuls les syndicats de Dunlop signent.
Pour le comprendre un petit retour en arrière s'impose.
>>Notre reportage sur place: Alerte à la fermeture de Goodyear Amiens<@PCTFTG@>Plan social censuré par la justice<@PCTFTG@>Depuis le temps, la négociation autour de l'usine d'Amiens s'est transformée en un véritable cauchemar, tant pour les salariés que pour la direction.
Ils se considèrent être la source du conflit.
Ils considèrent l'aventure être la source du bonheur.
Ce qu'ils considèrent être du chantage à l'emploi.
Ils cèdent à ce qu'ils considèrent être du chantage à l'emploi.
Ceux du site d'Amiens Nord refusent de céder à ce qu'ils considèrent être du chantage à l'emploi.
Mais le plan social est invalidé à plusieurs reprises par la justice pour des questions de procédures, et pour le fond du dossier.
Mais le plan social est invalidé à plusieurs reprises par la justice pour des questions de procédures, et pour le fond du dossier, jugé bancal.
Mais le plan social est invalidé à plusieurs reprises par la justice pour des questions de procédures, et aussi pour le fond du dossier, jugé bancal.
Mais le plan social est invalidé à plusieurs reprises par la justice pour des questions de procédures, mais aussi pour le fond du dossier, jugé bancal.
Mais le plan social est invalidé à plusieurs reprises par la justice pour des questions de procédures.
L'année suivante, la direction amiénoise, qui continue d'invoquer un problème de compétitivité, passe alors à la vitesse supérieure.
Mais le plan social est invalidé à plusieurs reprises par la justice pour des questions de procédures, mais aussi à cause du fond du dossier, jugé bancal.
L'année suivante, la direction amiénoise, qui continue d'invoquer un problème de compétitivité, passe alors à la vitesse supérieure, en annonçant un plan portant sur son activité tourisme.
Plutôt que de réduire l'activité tourisme, le groupe décide de vendre le site.
Goodyear change alors son fusil d'épaule.
Des discussions interminables <@PCTFTG@>Goodyear change alors son fusil d'épaule: plutôt que de réduire l'activité tourisme, le groupe décide de vendre le site.