J'ai alors beaucoup réfléchi sur les aventures de la jungle et, à mon tour, j'ai réussi, avec un crayon de couleur, à tracer mon premier dessin.
Il était comme ça: Dessin numéro un.
Il était comme ça.
Elles m'ont répondu: "Pourquoi un chapeau ferait-il peur?"
Elles m'ont répondu pourquoi un chapeau ferait-il peur?
J'ai alors dessiné l'intérieur du serpent boa, afin que les grandes personnes puissent comprendre.
Mon dessin numéro deux était comme ça: Dessin numéro deux.
Mon dessin numéro un était comme ça: Dessin numéro un.
Les grandes personnes m'ont conseillé de laisser de côté les dessins de serpents boas ouverts ou fermés, et de m'intéresser plutôt à la géographie, à l'histoire, au calcul et à la grammaire.
J'avais été découragé par l'insuccès de mon dessin numéro un et de mon dessin numéro deux.
J'avais été découragé par l'insuccès de mon dessin numéro un.
Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules.
Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c'est fatigant de toujours leur donner des explications.
Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c'est fatigant, pour les enfants, de toujours leur donner des explications.
Et la géographie, c'est exact, m'a beaucoup servi.
J'ai ainsi eu, au cours de ma vie, des tas de contacts avec des tas de gens sérieux.
Quand je rencontre un homme.
Quand j'en rencontre un.
Quand j'en rencontre un de correct.
L'homme me paraît un peu lucide.
L'homme qui me paraît un peu lucide est déjà parti.
L'homme qui me paraissait un peu lucide était déjà parti.
J'en rencontrais une qui me paraissait un peu lucide.
J'en rencontrais une qui me paraissait un peu lucide, et je lui exposais mon projet.
Quand j'en rencontrais une qui me paraissait un peu lucide, je faisait l'expérience de mon dessin no. un que j'ai toujours conservé.
Quand j'en rencontrais une qui me paraissait un peu lucide, je faisait l'expérience sur elle de mon dessin no. un que j'ai toujours conservé.
Et la grande personne était bien contente de connaître un homme aussi raisonnable.
J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement.
J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu'à une panne dans le désert du Sahara.
J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu'à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. 
je n'avais ni mécanicien, ni passagers.
je n'avais avec moi ni mécanicien, ni passagers.
Et comme je n'avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir  une réparation difficile.
Et comme je n'avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir, tout seul, une réparation difficile.
C'était pour moi une question de vie ou de mort.
Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée.
J'étais bien plus isolé qu'un naufragé sur un rideau au milieu de l'Océan.
Selon M. Guéant, "autour de 1 800 personnes" ont été interpellées depuis le début des violences dans les banlieues, le 27 oct.
Il ne compte pas utiliser un logiciel propriétaire.
Un responsable du ministère afghan de l'Intérieur a indiqué que le corps d'un homme, d'apparence russe, avait été retrouvé.
Les huit membres d'équipage ont été tués, a indiqué à l'AFP un responsable du ministère afghan de l'Intérieur en précisant qu'ils étaient de nationalité russe, ukrainienne et pakistanaise.
Alors vous imaginez ma surprise, au levé du jour, quand une drôle de petite voix m'a réveillé.
Elle disait :    -- S'il vous plaît... dessine-moi un mouton !    -- Hein !    -- Dessine-moi un mouton...    J'ai sauté sur mes pieds comme si j'avais été frappé par la foudre.
J'avais été découragé dans ma carrière de peintre par les grandes personnes, à l'age de six ans, et je n'avais rien appris à dessiner, sauf les boas fermés et les boas ouverts.
Mon bonhomme ne me semble ni beau ni grand.
Or mon petit bonhomme ne me semblait ni égaré, ni mort de fatigue, ni mort de faim, ni mort de soif, ni mort de peur.
Quand je réussis enfin de parler, je lui dis :    -- Mais... qu'est-ce que tu fais là ?
Et il me répéta alors, tout doucement, comme une chose très sérieuse.
Et il me répéta alors, tout doucement, comme une chose très sérieuse :    -- S'il vous plaît... dessine-moi un mouton...
j'étais aussi ridicule que lui.
Aussi absurde que cela semblait.
Aussi absurde que cela semblait, je sortis une feuille de papier.
Aussi absurde que cela me semblait à mille milles de tous les endroits habités.
Aussi absurde que cela me semblait à mille milles de tous les endroits habités et en danger de mort.
Aussi absurde que cela me semblait à mille milles de tous les endroits habités et en danger de mort, je sortis de ma poche une feuille de papier et un stylographe.
Mais je me rappelai alors que j'avais surtout étudié la géographie, l'histoire, le calcul et la grammaire et je dis au petit bonhomme (avec un peu de mauvaise humeur) que je ne savais pas dessiner.
Un boa c'est très dangereux, et un éléphant c'est très encombrant.
Chez moi c'est tout petit.
La volonté de la Grande-Bretagne de préserver son "rabais", au détriment des dépenses dédiées aux nouveaux Etats membres, concentre toutes les excellentes critiques.
La volonté de la Grande-Bretagne de préserver son "rabais", au détriment des dépenses dédiées aux nouveaux Etats membres, concentre les excellentes critiques.
Je pense entre autres à un chien.
Je dessinai :    Mon ami sourit gentiment, avec indulgence : -- Tu vois bien...
Le Cambodge et le Bangladesh ont perdu des parts de marché.
Je veux un animal, par exemple un chat.
Je veux un animal, notamment un chat.
Je veux un animal, par exemple un chat, pour m'amuser.
Je refis donc encore mon dessin : Il fut refusé, comme les précédents.
Il fut refusé, comme les précédents.
Je refis donc encore mon dessin : Mais il fut refusé, comme les précédents.
 Je refis donc encore mon dessin : Mais il fut refusé, comme les précédents : -- Celui-là est trop vieux.
Alors, faute de patience, je griffonnai ce dessin-ci.
Alors, faute de patience, comme j'avais hâte de commencer le démontage de mon moteur, je griffonnai ce dessin-ci.
Et je lançai :    -- Ça c'est la caisse.
le mouton que tu veux n'est pas dedans.
le mouton que tu veux est blanc dedans.
le mouton que tu veux est dedans.
Mais je fus bien surpris de voir le visage de mon jeune juge s'illuminer.
Mais je fus bien surpris de voir s'illuminer le visage de mon jeune juge.
C'est comme ça que je le voulais !
Ça que je voulais.
Mais je fus bien surpris de voir s'illuminer le visage de mon jeune juge :   -- C'est tout à fait comme ça que je le voulais !
Crois-tu qu'il faille beaucoup d'herbe à ce mouton ?
-- Pourquoi ?
-- Parce que chez moi c'est tout petit...
Il est si petit que ça ?
Pas si petit que ça...
Il pencha la tête vers le dessin : -- Pas si petit que ça...
Il me fallut longtemps pour comprendre d'où il venait.
D'où viens-tu ?
Je n'ai pas compris d'où il venait ni pourquoi il venait.
Je n'ai pas compris d'où il venait ni comment il venait.
Je n'ai pas compris d'où il venait, pourquoi il venait, ni comment il venait.
Le petit prince, qui me posait beaucoup de questions, ne semblait jamais entendre les miennes.
Qui est-ce ?
Qui part pour Montpellier ?
Qu'est-ce ?
Qu'est-ce que c'est que ça ?
Qui est-ce qui viens ?
Qu'est-ce que cela ?
Qu'est-ce qui se passe ?
Qu'est-ce que cela change ?
Qu'est ce que c'est que cette chose-là ?
Il me demanda : qui est venu ?
Ainsi, quand il aperçut pour la première fois mon avion (je ne dessinerai pas mon avion, c'est un dessin beaucoup trop compliqué pour moi) il me demanda : -- Qu'est ce que c'est que cette chose-là ? 
Alors il s'écria :  -- Comment !
-- Oui, fis-je modestement.
Et le petit prince eut un très joli éclat de rire qui m'irrita beaucoup.
J'entrevis aussitôt une lueur, dans le mystère de sa présence, et j'interrogeai brusquement : -- Tu viens donc d'une autre planète ?
Vous imaginez combien j'avais pu être intrigué par cette demi-confidence sur « les autres planètes ».
Je m'efforçai donc d'en savoir davantage.
J'en sais plus.
Je m'efforçai donc d'en savoir plus.
Je m'efforçai donc d'en savoir plus long.
j'en sais plus long qu'on ne le croit.
Je m'efforçai donc d'en savoir plus long : -- D'où viens-tu, mon petit bonhomme ?
Où est-ce « chez toi » ?
-- Bien sûr.
Et si tu es gentil, je te donnerai aussi une corde pour l'attacher pendant le jour.
-- Mais si tu ne l'attaches pas, il ira n'importe où, et il se perdra...
Nous aussi nous nous mettrons à table quand ils arriveront.
Puis il ajouta : -- Alors, toi aussi tu viens du ciel !
Il hochait la tête doucement en regardant mon avion : -- C'est vrai que, là-dessus, tu ne peux pas venir de bien loin...
Il hochait la tête doucement tout en regardant mon avion : -- C'est vrai que, là-dessus, tu ne peux pas venir de bien loin...
Sortant mon mouton de sa poche, il se plongea dans la contemplation de son trésor.
Puis, sortant mon mouton de sa poche, il se plongea dans la contemplation de son trésor.
Que veux-tu qu'il fasse ?
Où veux-tu qu'il aille !
Mais où veux-tu qu'il aille !
Et mon ami eut des nouveaux éclats de rire :  -- Mais où veux-tu qu'il aille !
Et mon ami eut un nouvel éclat de rire :  -- Mais où veux-tu qu'il aille !
Et, avec un peu de mélancolie, peut-être, il repartit.
Et, avec un peu de mélancolie, peut-être, il ajouta : -- Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin...
Droit devant lui...
Et la géographie, c'est exact, m'avait beaucoup servi.
Puis il redevint sérieux :  -- Cette nuit... tu sais... ne viens pas.
Cette nuit ... tu sais... ne viens pas.
Puis, mélancolique :  -- C'est bien plus loin... c'est bien plus difficile...
-- Tu sais... une muselière pour mon mouton... je suis responsable de cette fleur !
-- Je suis responsable de ma rose répéta le petit prince, afin de se souvenir.
-- Le petit prince répéta je suis responsable de ma rose, pour se souvenir.
-- Les hommes de chez toi, dit le petit prince, cultivent cinq mille roses dans le même jardin... et ils n'y trouvent pas ce qu'ils cherchent...
-- Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de se souvenir.
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :  -- S'il te plaît... apprivoise-moi ! dit-il.
Le petit prince eut un sourire :  -- Tu n'est pas bien puissant... tu n'as même pas de pattes... tu ne peux même pas voyager...
-- Alors mon coucher de soleil, rappela le petit prince qui jamais n'oubliait une question une fois qu'il l'avait posée.
-- Hum ! hum ! répondit le roi.
-- Hem ! lui répondit le roi.
-- Pourquoi lui répondit le roi.
-- Oui lui répondit le roi.
-- Pourquoi faire répondit le roi.
-- Pourquoi faire, répondit le roi.
-- Pourquoi faire, lui répondit le roi.
-- Pourquoi ? lui répondit le roi.
-- Oui ! lui répondit le roi.
-- Pourquoi faire ? répondit le roi.
-- Pourquoi faire ? lui répondit le roi.
-- Hem ! hem ! lui répondit le roi.
-- Hem ! hem ! lui répondit le roi, qui consulta d'abord un gros calendrier, hem ! hem ! ce sera, vers... vers... ce sera ce soir vers sept heures quarante !
-- Alors ? dit le petit prince.
-- Pourquoi ça ? fit le petit prince.
-- Que fais-tu ici ? dit le petit prince.
Celle que tu m'as donnée à boire était comme une musique, à cause de la poulie et de la corde... tu te rappelles... elle était bonne. 
-- Pourquoi bois-tu ? lui demanda le petit prince. 
-- D'où viens-tu ? lui dit le vieux Monsieur. 
Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé...
-- Tu bois ? lui demanda le petit prince.